L'étiolement des carnets de commandes notamment engendre des doutes quant à un prochain redressement.
Les entreprises affichent en outre la plus faible propension à l'achat depuis l'établissement des premiers relevés en 1995, nonobstant une stabilisation des prix et un amoindrissement des délais de livraison. Les auteurs de l'étude n'excluent pas une exacerbation du phénomène en cas de poursuite de la tendance à l'allègement des stocks.
L'indice PMI pour l'industrie accuse en juillet un repli de 6,4 points sur un mois pour s'établir à 38,5 points, loin du seuil de croissance au-delà de 50 points. Son équivalent pour les services aussi a fondu, de 6,9 points à 42,7 points.
S'il convient de ne pas surinterpréter les évolutions sur un mois isolé, en raison de l'influence potentielle de facteurs particuliers tels que les périodes de vacances, les indices s'avèrent nettement plus faibles qu'anticipé par les économistes sondés par AWP, qui avoisinaient les 44 points pour l'industrie et affleuraient le seuil de croissance pour les services.
Le front de l'emploi reste robuste, 15% des sociétés industrielles et à peine plus de 7% des prestataires de services faisant état de réductions dans leurs effectifs.