En raison de la baisse des salaires réels au cours des deux dernières années, marquées par la crise du coronavirus et la guerre en Ukraine, les syndicats demandent des augmentations de salaire de 5%. De telles revendications ne sont ni réalistes ni justifiables par les faits, estime mardi l'organisation patronale dans un communiqué.

Les salaires réels ont en effet nettement augmenté entre 2012 et 2022. En outre, les gains de productivité n'ont pas été particulièrement élevés ces dernières années et la part de la rémunération des salariés dans le PIB a tendance à augmenter, argumente l'Union patronale.

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Selon cette dernière, la conjoncture en Suisse se refroidit sensiblement, notamment en raison de la situation défavorable des entreprises de transformation et du commerce de gros.