Selon cette première estimation qui devra être confirmée début octobre, l'indicateur s'est établi à 43,5 points en septembre, après avoir atteint 46 points en août. Un indice supérieur à 50 marque une expansion de l'activité, tandis qu'un chiffre inférieur à ce seuil indique une contraction.

Le PMI Flash publié vendredi «clôture un troisième trimestre difficile pour l'économie française, la baisse de l'activité globale s'étant accélérée de façon continue depuis le mois de juin», pointe le communiqué.

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«Le rythme de la croissance pour ce troisième trimestre se rapproche de la stagnation, notre modèle de prévision immédiate suggérant en effet une hausse du PIB français d'à peine 0,2%», a estimé Norman Liebke, économiste à la Hamburg Commercial Bank qui publie l'indicateur avec S&P Global.

Ce chiffre de 0,2% se rapproche de ceux avancés ces dernières semaines par les principaux conjoncturistes français comme ceux de l'Insee ou de la Banque de France.

Croissance modérée de l'emploi

Face à la faiblesse de l'activité, les perspectives à douze mois des 750 entreprises sondées pour élaborer le PMI Flash se sont affaissés et affichent leur plus bas niveau depuis mai 2020.

La hausse des prix facturés par les entreprises à leurs clients a continué à ralentir en septembre et se rapproche de sa moyenne de long terme après des mois d'inflation exceptionnelle.

En revanche, les prix payés par les entreprises à leurs fournisseurs ont progressé plus vite qu'en août.

«La hausse des coûts a exclusivement reposé sur le secteur des services, les prix des achats des fabricants (industriels, NDLR) ayant continué de diminuer», précise le communiqué.

Enfin, l'emploi a connu une croissance «modérée» en septembre, porté par un renforcement de la croissance des effectifs dans le secteur des services.

Mais «le fort recul de l'activité enregistré en septembre dans le secteur des services laisse présager une baisse prochaine des effectifs», avertit Norman Liebke, et «le taux de chômage risque donc de se redresser dans les mois à venir», selon l'économiste.

S
SDA