«Du Burkina Faso au Mali, en passant par le Niger, les journalistes sont confrontés à des conditions de travail extrêmement précaires», a estimé l'ONG. Elle mentionne les violations des droits humains, le retour de régimes militaires, l'insurrection des groupes djihadistes ou les effets de l'influence russe.

La CENOZO, établie au Burkina Faso et qui oeuvre dans toute la région, continue malgré ces difficultés. Le prix, à hauteur de 5000 francs, «témoigne de la reconnaissance internationale du travail acharné et courageux que nos journalistes entreprennent chaque jour», a déclaré lors de la cérémonie le responsable de la cellule, Arnaud Ouédraogo.

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Ses journalistes abordent des questions comme «la corruption, les abus de pouvoir et les violations des droits de l'homme». Il y a un mois, la CENOZO a publié, avec d'autres organisations ½uvrant dans la région, un appel à la protection des journalistes et des médias au Niger. Quelques mois plus tôt, elle avait fait de même pour le Burkina Faso, après avoir déjà sonné l'alarme sur le Mali.

Le président de la PEC Blaise Lempen a condamné toutes les atteintes à la liberté de la presse qui ont accompagné les crises dans la région, notamment les putschs. La CENOZO encadre et soutient les journalistes d'investigation ouest-africains, également en termes financiers, et organise plusieurs discussions.

S
SDA