Sur cette période, qui s'est achevée le 31 octobre en raison d'un exercice décalé, le leader mondial de l'habillement bon marché a obtenu 1,59 milliard d'euros (1,50 milliard de francs) de bénéfice net, soit 22% de plus qu'au troisième trimestre 2022, selon les résultats publiés mercredi par l'entreprise.

Ce résultat, le plus élevé jamais enregistré par le groupe pour cette période de l'année, est conforme aux prévisions des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient sur 1,56 milliard d'euros de profits.

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Sur les neuf premiers mois de l'année, le bénéfice du groupe espagnol, qui enchaîne les records depuis plusieurs trimestres, s'élève à 4,1 milliards d'euros, soit l'équivalent des profits engrangés sur l'ensemble de son exercice 2022 (4,13 milliards).

Inditex, numéro un mondial du prêt-à-porter devant le japonais Fast retailing (Uniqlo) et le suédois H&M, explique ce chiffre par le dynamisme de ses ventes, qui ont atteint 25,6 milliards d'euros sur neuf mois (+11%).

Le groupe aux 165'000 salariés, qui a décidé ces derniers mois des hausses de prix progressives pour compenser la hausse des coûts liée à l'inflation, précise avoir connu une évolution favorable sur tous se marchés, «tant en boutique que sur internet».

Ces résultats sont obtenus dans un contexte mondial compliqué, en raison de la guerre à Gaza et en Ukraine mais aussi des grèves ayant touché ces dernières semaines de nombreuses usines produisant pour les grands groupes d'habillement au Bangladesh.

Le contexte n'a pas empêché le géant mondial, propriétaire de sept marques dont Zara, Bershka et Massimo Dutti, d'enchaîner les records de ventes ces derniers mois ainsi que les bonnes performances à la bourse de Madrid.

Le titre Inditex a ainsi gagné près de 20% depuis la fin octobre, faisant oublier la période de chahut qui avait suivi l'arrivée à la tête de l'entreprise début 2022 de Marta Ortega, fille du fondateur du groupe, Amancio Ortega.

Au vu de ces bons résultats, Inditex assure voir de «grandes opportunités de croissance future», d'autant que ses ventes ont continué de progresser ces dernières semaines, avec une hausse de 14% entre le 1er novembre et le 11 décembre.

Le groupe, qui a lancé mardi dans une quinzaine de pays sa plateforme de vêtements de seconde main baptisée Pre-Owned, déjà testée depuis un an en France et au Royaume-Uni, s'attend à une marge brute en hausse de 75 points sur l'ensemble de son exercice 2023.