Dans la nuit, des témoins ont fait état de frappes israéliennes près de l'hôpital Nasser de Khan Younès, principale ville du sud de Gaza, où se cachent selon Israël des dirigeants locaux du mouvement islamiste palestinien Hamas.
D'après ces témoins, ces frappes ont provoqué un mouvement de panique chez les centaines de personnes déplacées par les combats qui ont trouvé refuge ces dernières semaines dans la vaste enceinte de cet hôpital. Et le ministère de la santé du Hamas a fait état d'au moins 81 morts dans la nuit à Khan Younès et d'autres secteurs de Gaza.
Plongée dans une situation humanitaire jugée «catastrophique», Gaza fait face à un «risque de famine» et d'une crise sanitaire et ce, en plein pic de froid d'hiver, selon l'ONU.
Le tout alors que le territoire subit «la plus longue perturbation des télécommunications enregistrée depuis le début du conflit, la plupart des habitants étant incapables de contacter le monde extérieur depuis le 12 janvier», selon NetBloks, un organisme de surveillance du Web.
Si les tentatives de parvenir à un «cessez-le-feu» ou à une seconde trêve comme celle de fin novembre ont échoué, une médiation de la France et du Qatar doit permettre l'acheminement dans les prochaines heures d'aide pour les civils palestiniens et de médicaments pour les otages.