Durant la période sous revue, le chiffre d'affaires s'est enrobé de 5,2% sur un an à 7,89 milliards de francs, au gré d'une croissance organique de 12,6%. «Les effets négatifs de change se sont élevés à 554 millions de francs, ce qui en conséquence a affecté la profitabilité», souligne mardi le propriétaire de la marque Omega.

Le segment Montres et Bijoux a enregistré une croissance de 11,9% entre janvier et novembre, surperformant les exportations de l'industrie horlogère suisse qui ont avancé de 7,9%, fait remarquer l'entreprise dirigée par Nick Hayek. «Cela confirme les gains de parts de marché des marques du groupe dans toutes les régions, grâce notamment à Swatch aussi dans le segment d'entrée de gamme», revendique l'entreprise.

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Au niveau de la rentabilité, le bénéfice opérationnel (Ebit) a pris 2,8% à 1,19 milliard mais la marge afférente a reculé à 15,1% contre 15,4% lors de l'exercice précédent. Le bénéfice net a pour sa part a avancé de 8,1% à 890 millions de francs.

Le conseil d'administration proposera un dividende de 6,50 francs par action après 6 francs au titre de 2022.

Les résultats sont inférieurs au consensus de l'agence AWP. Les analystes consultés prévoyaient en moyenne des ventes de 7,92 milliards, un Ebit de 1,3 milliard, un gain net de 972 millions et un dividende de 6,88 francs.

Pour l'exercice en cours, le groupe qui détient aussi Tissot, Longines et Harry Winston se déclare optimiste, en particulier dans les segments d'entrée et de milieu de gamme, malgré la force «problématique du franc», sans s'aventurer sur le terrain des perspectives chiffrées.

La marque Omega, en tant que chronométreur officiel des Jeux Olympiques profitera d'une forte couverture médiatique, souligne en outre son propriétaire.

S
SDA