Alors que le transformateur lucernois de lait indique jeudi avoir évolué dans un environnement exigeant, l'entreprise de Suisse centrale a souffert de la vigueur du franc, les effets de change ayant pesé à hauteur de 2,2% sur les revenus. Les changements intervenus au niveau du périmètre de consolidation, notamment la cession en août 2023 de Gläserne Molkerei, ont également influencé de manière négative la performance (-1%).

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L'essentiel de la croissance a été porté par des augmentations de prix ains que l'évolution des marchés prioritaires comme le Chili, le Mexique, l'Espagne, le Brésil, la Suisse ainsi que des produits de niche comme les boissons à base de café.

Les revenus, tout comme la croissance organique, se sont révélés légèrement inférieurs aux attentes des analystes. Sondés par l'agence AWP, les experts avaient en moyenne anticipé un chiffre d'affaires de 4,28 milliards de francs et une croissance organique de 4,2%.

En Suisse, premier marché du groupe, Emmi a dégagé un chiffre d'affaires de 1,76 milliard de francs, en hausse de 3,8%. Dans la région Amériques, les ventes ont progressé de 1,5% à 1,7 milliard. Alors que la croissance organique a atteint 5,7% la force du franc au regard des principales devises est venue rogner les revenus de 4,2%.

Sur le Vieux Continent, les revenus ont en revanche fléchi de 9,5% à 661,4 millions de francs, reflet d'effets de change négatifs à hauteur de 3,3% et de la cession qui a elle pesé pour 5,8% des ventes. La division Global Trade a elle aussi vu son chiffre d'affaires se contracter de 5,7% à 120,2 millions. Le repli reflète l'abandon des affaires en Russie ainsi que des ventes plus faibles en Asie dans les activités fromagères.

Emmi, qui ne fournit pour l'heure aucune prévision quant à sa rentabilité, dévoilera sa performance détaillée pour l'exercice 2023 le 29 février prochain.

S
SDA