Elle concerne le département d'Ishikawa, le plus touché, ainsi que ceux de Toyama et de Niigata. Les chiffres sont encore dans une fourchette très large, «parce que nous sommes encore en pleine évaluation des dégâts», a déclaré vendredi un responsable du gouvernement, précisant que ce rapport avait été présenté jeudi lors d'un conseil des ministres.

Cette estimation officielle entre 1100 et 2600 milliards de yens (6,45 et 15,25 milliards de francs) est supérieure aux premiers calculs partiels des dégâts établis au début janvier par le secteur privé.

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Mais la facture totale devrait ainsi être très largement inférieure à celle du gigantesque tremblement de terre et tsunami de 2011 dans le nord-est du Japon, qui avait été chiffrée par le gouvernement nippon à 16'900 milliards de yens (147 milliards d'euros à l'époque).

Améliorer les conditions de vie

Ce bilan ne tenait pas compte des perturbations pour l'activité économique, ni de l'accident nucléaire de Fukushima provoqué par le tsunami, dont les coûts (travaux de décontamination de l'environnement, démantèlement de la centrale étalé sur plusieurs décennies, indemnisations des personnes évacuées) pourraient monter à plusieurs centaines de milliards d'euros in fine.

Le gouvernement a par ailleurs finalisé jeudi des mesures pour améliorer les conditions de vie immédiates des personnes évacuées après le séisme du 1er janvier, reconstruire les zones sinistrées et revitaliser le tourisme dans la région.

Situé sur la «ceinture de feu» du Pacifique, l'archipel japonais est l'un des endroits de la planète subissant le plus de séismes au monde.

S
SDA