Le recul plus que proportionnel des importations, de 3,8% à 225,8 milliards, a néanmoins accru l'excédent commercial de près de six milliards à 48,5 milliards, indique mardi l'Office fédéral de la douane et de la sécurité aux frontières (OFDF) dans un relevé périodique.

A l'exception notable des exportations horlogères, en hausse de 7,6% à 26,7 milliards de francs, la plupart des principaux groupes de marchandises ont fléchi. La chimie-pharmacie s'est de justesse maintenue sur la voie de la croissance (+0,7% à 135,6 milliards), nonobstant une chute de 8,5% des ventes de médicaments à l'étranger, pour 41,3 milliards.

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Les métaux ont dévissé de 9% à 14,46 milliards et le papier de plus d'un quart à 1,45 milliard. Machines et électronique ont vu leur contribution se contracter de 0,5% à 32,9 milliards et les instruments de précision la leur de 2,0% à 17,4 milliards.

Le repli des importations s'explique, lui, par l'allègement de 40% environ des prix des produits énergétiques, pour un total de 13,3 milliards. Cette catégorie avait toutefois vu sa valeur flamber en 2022, multipliée par plus de deux. La plupart des autres classes de biens importés ont pris de l'embonpoint, à commencer par les produits chimiques et pharmaceutiques (+1,0% à 69,5 milliards). Les importations de véhicules ont enflé de 14% à 17,7 milliards.

Les importations d'or d'origine russe transitant par le Royaume-Uni se sont taries en décembre, alors qu'elles représentaient encore 59 millions de francs en novembre, ramenant à 4 millions le total des commandes en provenance du pays sous sanctions internationales. Les exportations se sont maintenues à 197 millions, dont 169 millions pour la seule industrie chimico-pharmaceutique.

S
SDA