Ces drones «constituaient une menace imminente pour les navires marchands et les navires militaires américains dans la région», a indiqué le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) dans un communiqué.

Moins d'une heure après, ce même destroyer a «abattu trois drones iraniens» qui se trouvaient «à proximité» de lui, a ajouté le Centcom, sans préciser si ces engins étaient armés ou non.

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Et dans la soirée, le Centcom a encore annoncé que des frappes américaines avaient détruit dix drones d'attaque et un poste de commandement des Houthis au Yémen, qui «constituaient une menace imminente pour les navires marchands et les navires militaires américains dans la région».

Plus tôt dans la journée de mercredi, l'armée américaine avait en outre dit avoir détruit un missile sol-air des Houthis prêt à être tiré depuis le Yémen.

Ce missile sol-air menaçait des avions américains, avait justifié le Centcom, qui n'a pas précisé quel type d'appareil aurait pu être visé par les Houthis.

Ces dernières semaines, ces rebelles proches de l'Iran qui contrôlent une grande partie du Yémen font surtout parler d'eux pour des attaques visant des navires marchands ou de guerre en mer Rouge, avec en toile de fond la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

Ils ont affirmé mercredi avoir visé un bâtiment américain, le USS Gravely. D'autres groupes armés pro-iraniens ont attaqué ces derniers mois des bases américaines en Irak et en Syrie.

L'une de ces attaques au drone, dimanche, a coûté la vie à trois militaires américains en Jordanie, à la frontière syrienne. Washington l'a imputée à la «Résistance islamique en Irak», une nébuleuse de combattants issus de ces groupes armés pro-Iran. Téhéran a réfuté toute implication.

Etats-Unis et Iran ont plusieurs fois répété qu'ils ne cherchaient pas une «escalade» des tensions au Moyen-Orient, dans le contexte de la guerre à Gaza.

S
SDA