Le repli s'explique par la baisse du nombre des personnes en chômage de longue durée, d'après l'ONS.

Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS, observe cependant un «nombre historique de personnes en maladie de longue durée» qui ne peuvent pas travailler, ce qui pèse sur le taux d'emploi dans le pays, encore inférieur à son niveau pré-pandémie.

L'ONS note que la croissance des salaires hors bonus atteint 6,2% au quatrième trimestre, marquant un ralentissement par rapport aux précédents mois, quand les mouvements sociaux et les négociations salariales face à une inflation très élevée au Royaume-Uni s'étaient traduits par des augmentations de salaires notables.

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Mais la hausse des salaires en termes réels continue à grimper, car l'inflation a nettement ralenti ces derniers mois dans le pays, à 4% sur un an en décembre, après avoir flambé à plus de 11% fin 2022.

«C'est une bonne nouvelle que les salaires en termes réels soient en hausse pour le sixième mois d'affilée et que le chômage reste faible, mais le travail n'est pas terminé», a commenté le ministre des Finances Jeremy Hunt.

L'ONS note par ailleurs que le nombre d'offres d'emploi entre novembre et janvier atteignait 932'000, en baisse comparé au précédent trimestre.

Le nombre d'emplois à pourvoir recule depuis des mois, après s'être envolé après la réouverture de l'économie post-pandémie et à cause de pénuries de travailleurs, ce qui avait contribué à un marché de l'emploi très tendu.

Mme McKeown remarque également que le nombre de journées de travail «perdues à cause de grèves a augmenté en décembre, particulièrement dans le secteur de la santé» où les internes notamment poursuivent un mouvement social pour demander de meilleures conditions de travail et de rémunération.

Le Royaume-Uni est le théâtre d'importantes grèves depuis plus d'un an, face à l'inflation et à la crise du pouvoir d'achat dans le pays.