L'osimertinib, commercialisé sous le nom de Tagrisso, associé à une chimiothérapie «a été approuvé aux Etats-Unis pour le traitement des patients adultes atteints d'un cancer du poumon» dit «non à petites cellules» (la forme la plus commune), et présentant un type particulier de mutation.

Ces mutations (sur ce qui est appelé le récepteur du facteur de croissance épidermique, ou récepteur de l'EGF) concernent 10% à 15% des patients atteints de ce cancer du poumon aux Etats-Unis et en Europe, et 30% à 40% en Asie.

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Tagrisso est déjà approuvé en monothérapie dans plus de 100 pays, notamment aux États-Unis, dans l'UE, en Chine et au Japon.

«Cette nouvelle option thérapeutique importante peut retarder la progression de la maladie de près de neuf mois supplémentaires», a fait valoir Dave Fredrickson, vice-président exécutif de l'unité oncologie d'AstraZeneca, cité dans le communiqué.

En outre, selon des données issues d'un essai de phase 3, également publiées lundi, Tagrisso «a démontré une amélioration» très significative «de la survie sans progression» de la maladie chez certains patients atteints d'un cancer non résécable (qui ne peut être totalement enlevé par chirurgie), a indiqué le laboratoire dans un communiqué séparé.

L'annonce tirait le titre d'AstraZeneca à la Bourse de Londres, qui s'appréciait de 3,61% à 10.458 pence vers 09H45.

AstraZeneca avait dévoilé début février un bénéfice net part du groupe presque doublé en 2023, à 6 milliards de dollars, tiré notamment par sa division oncologie - mais les investisseurs espéraient mieux, ce qui avait fait tanguer son titre à la Bourse de Londres.