C'est ce que relèvent dans une étude l'Association de commerce, La Poste suisse et l'institut d'études de marché GfK. La légère progression a permis de compenser les pertes de 2022, selon le rapport. Mais les statistiques ne révèlent pas quelle part de la croissance est à mettre sur le compte de l'inflation.

Les domaines .ch ont connu une modeste hausse de 2% des achats, bien inférieure au bond de 10% des commandes à l'étranger, qui a été porté par les petits colis en provenance d'Asie, acheminés principalement par Fret aérien, précise le communiqué.

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Deux secteurs sont sortis du lot: le sport et l'alimentation, qui ont vu leurs ventes respectives bondir de 6% par rapport à l'année précédente. Par contre, la mode a essuyé une chute de 7% et l'électronique grand public a reculé de 5%. Ces deux secteurs sont pourtant les plus importants pour le commerce en ligne suisse, pesant pour respectivement 17% et 24% du total des recettes.

L'e-commerce a continué de gagner des parts de marché dans le secteur non alimentaire, où il pèse désormais pour 18,8% des recettes, en hausse d'un point de pourcentage, une valeur encore plus importante que pendant les restrictions sanitaires. Par contre, dans le domaine alimentaire, la part des achats en ligne a reculé de 0,6 points de pourcentage à 3,0%, restant tout de même supérieure à sa valeur d'avant la pandémie, qui était de 2,7%.

Une évolution similaire est attendue sur l'année en cours et il faudra attendre 2025 pour voir le climat de consommation s'améliorer plus nettement, estiment les spécialistes. Le commerce de détail, classique comme en ligne, devrait connaître de nouvelles consolidations. Côté clientèle, il faut s'attendre à un renforcement du «social commerce», soit l'achat auprès des réseaux sociaux.

S
SDA