«Nous nous engageons à collaborer avec le gouvernement japonais, les entreprises locales et les instituts de recherche pour développer des outils d'IA sûrs qui répondent aux besoins spécifiques du Japon et ouvriront de nouvelles perspectives» a déclaré OpenAI dans un communiqué publié sur son blog.

La société a aussi annoncé lundi le lancement progressif dans l'archipel nippon d'une version de son dernier modèle d'agent conversationnel GPT-4 «spécifiquement optimisée» pour la langue japonaise, et qui fonctionne «trois fois plus vite» que son prédécesseur GPT-4 Turbo.

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Le patron d'OpenAI, Sam Altman, avait rencontré il y a un an le Premier ministre japonais Fumio Kishida à Tokyo, et il s'était de nouveau rendu dans le pays quelques mois plus tard.

Le grand allié d'OpenAI, le géant technologique américain Microsoft, a annoncé la semaine dernière qu'il allait investir 2,9 milliards de dollars au Japon, notamment pour y accélérer le développement de l'IA et former trois millions de salariés japonais à ces nouveaux outils sur trois ans.

Le gouvernement japonais mise notamment sur l'IA pour dynamiser la croissance économique de l'archipel à l'avenir, tout en voulant créer des garde-fous pour encadrer son usage.

L'IA est de plus en plus perçue par des entreprises nippones comme un moyen d'améliorer la productivité du travail dans le pays, qui est parmi les plus faibles au sein des pays de l'OCDE, à cause notamment d'un marché nippon de l'emploi encore rigide et d'une culture d'entreprise désuète, reposant essentiellement sur l'ancienneté.

Pour ses partisans, l'IA devrait aussi aider à faire face à la pénurie de main-d'oeuvre devenant critique dans de nombreux secteurs au Japon, où plus de 29% de la population est âgée de 65 ans et plus.