Le dimanche 12 mai, jour de la fête des mères, quelque 150 vaches devraient se mesurer dans l'arène, indique mardi en conférence de presse le comité d'organisation. Celui-ci ne souhaite pas encore articuler de chiffre final pour les deux jours, des inscriptions leur parvenant encore régulièrement.

La reine nationale de l'an passé, Mélodie, propriété de la famille Bängi et Joey Kalbermatter de Saint Nicolas, sera toutefois de la partie pour remettra son titre en jeu. D'autres bêtes primées dans d'autres catégories en 2023 seront également présentes. Et une dizaine de vaches en provenance de l'extérieur du canton sont attendues.

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«Au taquet»

«Nous sommes au taquet pour débuter dès cette fin de semaine la construction des infrastructures sur le site de Pra Bardy à Aproz», poursuit Jean-Michel Melly, président du comité d'organisation. Loué à l'armée et vierge de tout équipement, le site doit être doté d'une arène, de gradins, de cantines, d'installations électriques ou encore de toilettes, pour un montant d'environ 250'000 francs.

Sans compter les «quelque six mille heures» investies par les nombreux bénévoles, glisse Jean-Michel Melly qui ne cache pas l'importance du travail qu'ils devront effectuer. «Il serait temps de trouver un lieu pérenne», ajoute-t-il. Un constat que partage Race d'Hérens Tour qui centralise l'organisation (des combats qualificatifs et de la grande finale) depuis trois ans.

«Le Val d'Aoste a réussi à construire une magnifique arène, le Valais devrait aussi pouvoir le faire», estime Mélanie Montani-Rey de Race d'Hérens Tour. Pour l'heure, aucun projet n'est toutefois abouti, et aucun délai ne peut être articulé, regrette celle qui souligne que «chaque année, c'est de plus en plus dur de trouver des syndicats organisateurs» au vu de la tâche à réaliser.

Levier de promotion

Chaque année, Race d'Hérens Tour organise en moyenne 8 combats qualificatifs et une grande finale, attirant un total de 40'000 personnes, dont pour la finale nationale plus de 50% qui viennent hors canton. «Au vu du cet engouement, la race d'Hérens a un rôle de levier conséquent pour promouvoir l'agritourisme en Valais», complète Mélanie Montani-Rey.

Et tous les organisateurs d'appeler, en ce sens, les pouvoirs publics à soutenir davantage les événements qui y sont liés que ce soit par la création d'une arène ou par des aides financières.