La barrière a été installée la semaine dernière dans un lieu populaire sur les réseaux sociaux de la ville de Fujikawaguchiko, où les habitants se sont plaints des flux de visiteurs abandonnant des déchets au sol, fumant en dehors des zones autorisées, traversant au feu rouge ou se garant n'importe comment.

Certains grimpaient même sur le toit d'une clinique dentaire pour pouvoir prendre de meilleures photos.

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«C'est une question de comportement. C'est dommage», a regretté auprès de l'AFP un responsable de la ville en évoquant les trous.

La commune a pourtant embauché un agent de sécurité entre 10h00 et 16h00, mais les trous ont, semble-t-il, été percés le matin ou le soir alors que personne ne surveillait, a-t-il expliqué.

Codes QR

Pour ce même responsable, le paravent a tout de même atteint son objectif: réduire la foule sur le trottoir étroit face à une vue très populaire sur les réseaux sociaux, car combinant le majestueux volcan avec au premier plan une supérette, symbole du Japon contemporain.

Depuis que le filet de 2,5 m de haut sur 20 m de long a été installé, «il y a des gens qui sont venus voir cet écran. Mais nous avons atteint notre objectif: décourager les gens de rester sur place», a-t-il ajouté.

La ville, qui prévoit de retirer cette barrière lorsque le lieu sera moins populaire, souhaite désormais placer des codes QR sur la barrière pour présenter les autres attractions touristiques de la région, y compris d'autres endroits où prendre des photos du mont Fuji.

S
SDA