Entre janvier et fin juin, le groupe lucernois a vu ses entrées de commandes reculer de 2,9% à 5,76 milliards de francs, selon le communiqué paru vendredi. En monnaies locales, elles ont crû de 1% sur un an. Sur six mois, le carnet de commandes s'est étoffé de 5,2% pour représenter fin juin 9,10 milliards.
Les ventes ont décliné de 2,3% à 5,59 milliards (+1,4% en ML) sur un an. Les revenus ont crû en monnaies locales dans la région EMEA, les Amériques et en Asie-Pacifique, quand ils ont diminué en Chine. Les effets de change négatifs ont pesé à hauteur de 210 millions de francs.
Les marchés des activités de maintenance et de modernisation sont restés robustes tandis que ceux des nouvelles installations connaissent des «difficultés persistantes», en particulier dans l'Empire du Milieu.
En termes de rentabilité, le résultat d'exploitation (Ebit) s'est inscrit à 618 millions, en hausse de 2,7%. La marge opérationnelle a atteint 11,0% après 10,5%. «Avec des améliorations continues des marges au cours de six trimestres consécutifs, nous avons respecté nos engagements à stimuler la rentabilité», a assuré Silvio Napoli, président et directeur général de Schindler, cité dans le document.
Le bénéfice a gonflé de 6,7% à 494 millions. Les liquidités issues des activités opérationnelles ont crû de 30% à 676 millions.
Ces chiffres s'avèrent plus ou moins conformes au consensus de l'agence AWP. Si le chiffre d'affaires est ressorti inférieur à la moyenne des attentes, le bénéfice a été dépassé les pronostics les plus optimistes.
La direction table sur une croissance des ventes attendue sous 5% en monnaies locales cette année. La marge Ebit doit s'établir à 11%, incluant des coûts de restructuration jusqu'à 80 millions de francs.
A titre de comparaison, le concurrent finlandais Kone, qui a aussi publié ses résultats vendredi, a fait état d'un déclin des ventes de 0,4% à 5,36 milliards d'euros de janvier à juin. Sa marge Ebit s'est inscrite à 11,1% au cours de la période. Pour l'année en cours, il a revu sa prévision de croissance des ventes à 0-4% contre 0-5% auparavant.