«Ça peut être des individus, des touristes qui veulent capter des images. C'est important pour ces raisons-là, de rappeler les règles. C'est l'interdiction de faire voler des drones», a souligné le premier ministre qui a visité le centre opérationnel de lutte anti-drones installé sur la base aérienne militaire de Villacoublay, près de Paris.

«Les systèmes qui sont mis en place nous permettent de les intercepter très rapidement et d'interpeller les télépilotes. (...) Rien ne doit pouvoir nous échapper», a ajouté le chef du gouvernement, qui est directement chargé de la sécurité de l'espace aérien. Des moyens de défense sol-air sont aussi déployés près des sites des JO.

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Ce dimanche, «plusieurs interceptions de drones» ont eu lieu «à proximité immédiate du Village olympique», a-t-il ainsi souligné.

Fermeture historique

L'un des télépilotes appréhendés était le chef de la communication de la délégation brésilienne, selon l'entourage de M. Attal, confirmant une information du JDD.

Tout est fait aussi pour que les drones ne tombent pas et n'ajoutent pas de la confusion aux événements sportifs. Et «le doute bénéficie toujours au brouillage», a précisé le ministre de la Défense Sébastien Lecornu.

Quelque 18'000 militaires sont engagés en France pour les JO, dont 11'000 sur la seule région Ile-de-France.

L'espace aérien sera totalement fermé dans un rayon de 150 kilomètres autour de Paris, vendredi de 19h00 à minuit, pour la cérémonie d'ouverture, ce qui n'est jamais arrivé.