En la comparant au trimestre précédent, comme le font la plupart des économies avancées, la croissance est de 0,8%, quand la première estimation était de 0,7%.
«Cette actualisation reflète notamment une révision à la hausse des dépenses de consommation», détaille le département du Commerce dans son communiqué.
La progression du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis entre avril et juin avait été portée par la consommation et l'investissement.
Ces données sont ajustées de l'inflation, c'est-à-dire que le calcul exclut les effets de la hausse des prix.
Mais la crainte d'un fort ralentissement de l'économie américaine dans les mois à venir refait surface, alors que la banque centrale américaine (Fed) maintient depuis un an ses taux à un niveau très élevé afin de lutter contre la forte inflation.
Cette politique pèse sur l'activité économique, et, par conséquent, sur l'emploi. Le taux de chômage a ainsi grimpé à 4,3% en juillet, et les créations d'emplois de 2023 et début 2024 ont été revues en forte baisse.
La Fed a cependant signalé qu'elle devrait abaisser ses taux d'intérêts lors de sa prochaine réunion, les 17 et 18 septembre.