La presse écrite est sous une forte pression en lien avec la digitalisation des contenus et la forte diminution des revenus publicitaires, a rappelé pour la commission Damien Cottier (PLR/NE). La Suisse est touchée de plein fouet. La survie de nombreux petits journaux n'est pas assurée.

«La presse n'est pas un bien de consommation comme les autres au vu de son rôle essentiel dans la démocratie», a poursuivi l'élu neuchâtelois. Le projet, issu d'une initiative parlementaire de Christine Bulliard-Marbach (Centre/FR), cible les petits médias locaux, est limité à sept ans et attend des médias qu'ils profitent de ce délai pour investir dans un nouveau modèle d'affaires.

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La modification de loi proposée évite l'écueil d'un soutien direct de l'Etat aux médias, principale critique qui avait coulé le paquet de mesures en 2022.

Aujourd'hui, la Confédération ne soutient que la distribution régulière par la Poste à hauteur de 50 millions de francs par an. Le projet prévoit une aide supplémentaire de 45 millions de francs. La contribution annuelle allouée à la presse régionale est augmentée de 15 millions de francs, à 45 millions. Par ailleurs, 30 millions sont destinés à la distribution matinale de journaux locaux et régionaux en abonnement. Le Conseil fédéral est opposé à ce projet.

Le débat a été interrompu lundi soir. Il reprendra jeudi.