Dans les branches dotées de conventions collectives de travail (CCT) étendues, le taux d'infraction s'élevait à 28%, indique mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Dans les branches sans salaires minimaux obligatoires, des sous-enchères salariales ont été constatées dans un cinquième des entreprises contrôlées. Chez les employeurs suisses, le taux de sous-enchère salariale s'élevait à 10%.
Le nombre de contrôles a légèrement diminué par rapport à 2023. Au total, 7% des employeurs suisses, 25% des travailleurs détachés et 27% des prestataires de services indépendants transfrontaliers ont été contrôlés. Les organes d'exécution concentrent leurs contrôles sur les domaines dans lesquels des infractions ou des sous-enchères sont plutôt soupçonnées.