Les mesures annoncées vendredi visent à accompagner les collaborateurs concernés par la restructuration engagée par l'énergéticien de Granges-Paccot (FR) et qui a entraîné le départ avec effet immédiat du directeur général Jacques Mauron le 23 mai. Le plan social apportera un soutien tout au long de la transition.
Dans le détail, le document combine des mesures actives d'accompagnement à la réinsertion, à la formation, au coaching et aux bilans de compétences, précise le communiqué commun. Il intègre également des mesures «passives», comme la compensation partielle des frais liés à un éventuel transfert ou à un déménagement.
Reclassement interne
Un effort particulier est accordé au reclassement interne, avec un traitement prioritaire des candidatures, ainsi qu’à la reconversion professionnelle, avec un financement des formations. Pour les personnes proches de la retraite, des solutions de préretraite ont été prévues, avec départ anticipé et proposition d’une rente-pont.
Le plan social comprend un temps dédié à la recherche d’emploi, à la tenue de rencontres avec l’Office régional de placement (ORP), et un accès facilité aux services des caisses de chômage. Une indemnité de départ est aussi instaurée, proportionnelle à l’ancienneté, ainsi que des mesures de soutien complémentaires.
Assumer collectivement
Ces dernières touchent aux indemnités pour enfant à charge et au maintien temporaire de certains avantages sociaux. La mise en ½uvre de l'accord a été confiée à une commission paritaire, un organe composé de représentants de la direction du Groupe E et de la Commission du personnel unitaire élargie (COMPERS-UE).
Le plan social a été conclu entre le Groupe E, la COMPERS-UE, qui intègre les représentants des syndicats Syna, Unia et les commissions du personnel. Le texte «n’efface pas les conséquences difficiles de la réorganisation, mais incarne une volonté de les assumer collectivement, avec respect et responsabilité».
La restructuration annoncée le 16 avril vise à réorganiser la Direction technique et infrastructures (DTI) du groupe qui emploie 2600 personnes. Ce dernier est le fruit de la fusion en 2005 des Entreprises électriques fribourgeoises (EEF) avec Electricité neuchâteloise (ENSA). L'Etat de Fribourg le contrôle à plus de 80%.