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2e pilier: les retraits en capital ont la cote

En 2024, les nouveaux retraités ont davantage choisi les retraits en capital qu'une rente du 2e pilier, confirmant une tendance observée l'année précédente, indique l'OFS jeudi. Les écarts de prestations entre hommes et femmes restent importants.

ats

Un peu mois de la moitié des nouveaux retraités ont préféré recevoir un capital du 2e pilier qu'une rente (image symbolique).
Un peu mois de la moitié des nouveaux retraités ont préféré recevoir un capital du 2e pilier qu'une rente (image symbolique). KEYSTONE/Ti-Press/Alessandro Crinari

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L'an passé, 45% des nouveaux bénéficiaires du 2e pilier ont perçu uniquement un capital, 36% uniquement une rente et 19% une combinaison des deux, détaille l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué.

La rente mensuelle médiane - une moitié recevait moins, l'autre plus - s'élevait à 1227 francs pour les femmes et à 2042 francs pour les hommes. Le capital médian s'élevait lui à 82'942 francs pour les femmes et 201'825 francs pour les hommes.

Ces écarts importants entre les sexes s'expliquent notamment par des différences de parcours professionnel. Les femmes ont plus souvent des interruptions de travail. Elles travaillent aussi davantage à temps partiel, principalement pour des raisons familiales. De plus, l'écart salarial se répercute sur les prestations de la prévoyance vieillesse, explique l'OFS.

Ecarts entre salariés et indépendants

Les salariés cotisent davantage au 2e pilier que les indépendants. Sur la période 2020-2021, 92% des salariés entre 25 et 63 ans (femmes) ou 64 ans (hommes) ont cotisé au 2e pilier contre 22% des indépendants pour qui cela est facultatif.

Cet écart est moins important pour le pilier 3a. Près de six salariés sur dix et un indépendant sur deux y contribuent. La proportion des personnes qui cotisent augmente avec le revenu du ménage, un phénomène également observé pour le 2e pilier.

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La majorité des salariés (57%) ont cotisé aussi bien au 2e pilier qu'au 3e. Un peu plus d'un tiers (35%) n'a cotisé qu'au 2 pilier tandis qu'une minorité n'a cotisé qu'au 3e pilier ou à aucun des deux. Chez les indépendants, il est bien plus courant de ne cotiser qu'au 3e pilier (36%) ou à aucun des deux (42%).

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