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Le numéro un mondial du prêt-à-porter Inditex, propriétaire de la marque Zara, a dégagé sur les neuf premiers mois de son exercice décalé un bénéfice net en hausse de 3,9%, à 4,62 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 28,17 milliards d'euros (+2,7%).
ats
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«Le bénéfice net a progressé de 3,9% pour atteindre 4,622 milliards d'euros» entre le 1er février et le 31 octobre, s'est félicité mercredi le groupe espagnol dans un communiqué, saluant «une solide performance opérationnelle» tant «en magasin qu'en ligne» dans «un secteur fragmenté» et très concurrentiel.
Le groupe basé en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne, a vu son bénéfice net du troisième trimestre bondir pour sa part de 9%, pour s'établir à 1,83 milliard d'euros entre août et octobre.
«Nos priorités restent l'amélioration de notre offre mode, du service client, de notre engagement en matière de développement durable et le développement continu de nos équipes performantes», a affirmé Inditex dans son communiqué de présentation de ces résultats.
Le géant espagnol du textile, propriétaire de sept marques dont Zara, Bershka, Stradivarius et Massimo Dutti, emploie plus de 160.000 personnes et gère 5.527 boutiques dans le monde.
L'enseigne présidée par Marta Ortega, fille du multimilliardaire et fondateur d'Inditex Amancio Ortega, a répété prévoir un total de quelque 1,8 milliard d'euros d'investissements sur l'ensemble de l'exercice 2025 pour lequel son plan logistique, entamé l'an dernier et censé «renforcer les capacités» du groupe, «se déroule comme prévu».
En octobre, Inditex a inauguré un nouveau bâtiment Zara d'une superficie de plus de 200.000 m2 à son siège social basé juste à côté de La Corogne.
Ces résultats annoncés mercredi surviennent alors que le groupe fait face à une concurrence de plus en plus rude dans le secteur avec l'essor de marques ultra low-cost, comme l'enseigne d'origine chinoise Shein ou l'irlandaise Primark, qui déstabilisent les grands acteurs traditionnels du prêt-à-porter.
Au 1er semestre, son bénéfice net et son chiffre d'affaires avaient augmenté, mais légèrement en-deçà des attentes des analystes, qui faisaient alors état d'un léger ralentissement de la croissance d'Inditex.
A cet environnement concurrentiel de la mode bon marché s'ajoute le climat d'incertitude sous l'administration Trump aux Etats-Unis, deuxième marché d'Inditex après l'Espagne.
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