Lorsqu’un e-mail arrive, Susanne l’enregistre toujours deux fois – on n’est jamais trop prudent. Une fois sur son PC et une fois sur le serveur. Elle transmet ensuite l’e-mail à trois collègues. Mais avant que la demande puisse être traitée, Rita doit également savoir de quoi il est question exactement.» C’est ainsi que Roger Basler de Roca, entrepreneur dans le secteur de l’IA, a décrit les processus typiques des PME suisses lors de sa conférence au Handelszeitung Focus Day.
Dans de nombreuses entreprises, les affaires courantes sont encore gérées au moyen d’un fichier Excel. Il est pourtant possible de faire autrement, comme l’a expliqué Holger Hendrichs, directeur commercial de la société Greenteg, lors du Focus Day. Greenteg développe et fabrique des capteurs pour mesurer la température corporelle. Ceux-ci sont souvent intégrés dans les applications de suivi fitness et les montres intelligentes. Les sportives et les sportifs d’endurance, en particulier, utilisent ces données pour mieux évaluer leurs performances.
Pour répondre aux questions simples de sa clientèle, Greenteg utilise un chatbot, car créer un poste supplémentaire pour cela reviendrait trop cher. Ainsi, pendant ce temps, le personnel peut se charger des tâches qui apportent de la valeur ajoutée à cette entreprise de 50 collaboratrices et collaborateurs. De nos jours, il existe déjà quelques entreprises comme celle-ci qui sont bien avancées dans la transition numérique.
«Tout ce qui est techniquement faisable n'apporte pas forcément une réelle valeur ajoutée», explique Sita Mazumder, économiste en informatique et entrepreneuse.
On assimile souvent transition numérique à technologie. «Mais la transition numérique n’est pas un projet technologique», objecte Sita Mazumder. Cette économiste et entrepreneuse, qui enseigne également à la Haute école de Lucerne, conseille de toujours prendre le modèle commercial comme point de départ pour les changements. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’on sait de quoi on parle exactement et comment on peut passer au numérique. Tout ce qui est techniquement faisable n’apporte pas forcément une réelle valeur ajoutée.
En effet, tout ce qui est étiqueté «smart» n’est pas toujours synonyme d’intelligence. L’économiste spécialisé en technologies recommande d’ailleurs de ne pas se limiter à analyser la concurrence directe: les véritables bouleversements viennent souvent de secteurs totalement inattendus.
Une chose est sûre: les technologies modernes reposent sur des données de qualité et cela vaut donc la peine d’investir dans ce domaine, afin d’éviter de perdre beaucoup de temps. Selon Sita Mazumder, la mise en œuvre est le principal défi de la transition numérique pour les PME suisses. Elle recommande aux responsables d’entreprise de toujours se demander comment et avec quoi leur entreprise gagne de l’argent. Et elle ajoute: «Les véritables innovations ne récoltent en général pas les applaudissements qu’elles méritent.»
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Prenons l’exemple de la technologie blockchain. En plus de constituer la base du réseau Bitcoin depuis 2009, elle facilite considérablement les paiements transfrontaliers pour les particuliers et les PME. «Nous y travaillons», promet Marianne Zentriegen, responsable Payment & Debit Solutions chez PostFinance. Les premiers tests sont déjà en cours et un prototype sera prêt d’ici la fin de l’année.
Cette technologie présente également l’avantage de permettre un fractionnement presque illimité des montants à transférer. «Cela rend possibles les micropaiements, car il n’y a plus de rupture entre les différents systèmes», explique Alexander Thoma, responsable Digital Assets chez PostFinance. Pour les très petits montants, les technologies de transfert actuelles ne sont pas rentables, car les frais dépassent rapidement les sommes à envoyer.
«Le Bitcoin avait déclenché une révolution financière», poursuit Alexander Thoma, «et étonnamment, les banques misent aujourd’hui sur une technologie qui était initialement destinée à les remplacer.» Pour Marianne Zentriegen, les exigences réglementaires ne constituent pas un obstacle. «Bien au contraire. Elles renforcent notre profil de partenaire fiable. Et elles assurent la sécurité nécessaire.»
La technologie blockchain et l'intelligence artificielle font déjà partie du quotidien de PostFinance, comme le souligne Marianne Zentriegen, responsable Payment & Debit Solutions.
Avec les derniers développements de l’intelligence artificielle, la prochaine technologie s’annonce déjà. Selon Marianne Zentriegen, elle est déjà utilisée à de nombreuses étapes dans les transactions financières. Par exemple, lors de l’identification de transactions frauduleuses: celles-ci se manifestent souvent par des schémas particuliers.
Dans certains domaines, l’IA générative en est encore à ses balbutiements. Elle a tendance à avoir ce que l’on appelle des hallucinations, c’est-à-dire à produire des affirmations erronées, mais formulées de manière convaincante. «C’est pourquoi il semble logique d’associer l’IA avec la technologie blockchain, qui permet d’enregistrer les données de transaction de manière immuable dans une comptabilité numérique décentralisée», explique Alexander Thoma.
Les transactions financières sont au cœur de PostFinance, explique Daniele Petrucci, qui dirige le service Market Development & Sales de PostFinance. Avec 2,4 millions de clientes et de clients privés et 250'000 entreprises, il considère PostFinance comme le partenaire idéal des PME. «Nous traitons 1,4 milliard de transactions par an», poursuit Daniele Petrucci. Cela correspond à 160'000 mouvements par heure.
Ces innovations, entre autres, que PostFinance met à la disposition de sa clientèle PME par le biais de ses services, garantissent également que les e-mails entrants parviennent directement aux personnes auxquelles ils sont destinés.
Susanne, Rita et beaucoup d’autres collaboratrices et collaborateurs d’entreprises suisses auront ainsi plus de temps à consacrer à leur véritable travail. «Car la création de valeur se fait toujours avec des mains humaines», explique Roger Basler de Roca. «Mais l’intelligence artificielle peut aussi aider.»
«Le bitcoin avait déclenché une révolution financière», souligne Alexander Thoma, responsable Digital Assets chez PostFinance. Selon lui, c'est justement dans le domaine des transactions que la technologie blockchain présente un avantage.
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