Les décisions dans les entreprises suisses restent majoritairement entre les mains des hommes: plus le niveau de direction est élevé, plus la part des femmes est faible. C'est la conclusion du «Gender Intelligence Report» de l'association Advance et de l'Université de Saint-Gall.

Bien que les femmes soient presque aussi nombreuses que les hommes à occuper des postes non exécutifs, elles ne représentent qu'un cinquième des cadres supérieurs. 

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Ce décalage augmente à chaque niveau de management. Ainsi, on trouve encore 37% de femmes dans les niveaux de management les plus bas, 29% dans les niveaux légèrement supérieurs et 24% dans le middle management. Les auteurs de l’étude expliquent cette situation par la rigidité des normes sociales.

Une évolution est néanmoins visible

Ils observent néanmoins une légère progression. Ainsi, la part des femmes au niveau le plus élevé a augmenté de trois points de pourcentage entre 2022 et 2023 pour atteindre 22%. Des promotions et des embauches en faveur des femmes ont également eu lieu au niveau des cadres inférieurs et moyens.

Le «Gender Intelligence Report» a été publié pour la septième fois en 2023. L'analyse se base sur les données anonymisées de près de 400 000 collaborateurs dans plus de 100 entreprises et organisations en Suisse.

A
ats