Lassé et agacé par la rumeur qui ne cesse d’enfler, selon laquelle la station valaisanne serait sur le point de passer en main du groupe américain Vail Resorts, spécialisé dans le tourisme et déjà propriétaire des remontées mécaniques de Crans-Montana, Christian Burrus, vice-président du conseil d’administration de Téléverbier et répondant de la famille, principale actionnaire avec près de 30 %, remet sèchement l’église au milieu du village….de Verbier !

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Y aurait-il de la fumée sans feu? C’est en tout cas ce qu’affirme avec beaucoup de détermination, voire de véhémence, Christian Burrus, visiblement remonté contre la rumeur et ceux qui la colportent, assurant que Téléverbier passera prochainement sous le giron de Val Resorts précisément, numéro un mondial des domaines skiables avec un chiffre d’affaires de 2,8 milliards de dollars.

La famille actionnaire depuis 35 ans

Le bruit qui court de plus en plus vite va jusqu’à prétendre que Val Resorts serait prêt à multiplier par cinq le prix de l’action pour convaincre les actionnaires de leur céder l’affaire. «Balivernes et billevesées», s’insurge le représentant de la famille franco-suisse, qui apporte un (nouveau) démenti cinglant à ce qu’il qualifie de pseudo-informations sans aucun fondement.

«Je déments formellement ces allégations parties, je vous le rappelle, d’une lettre anonyme écrite par un «corbeau» qui a réussi à emmener des médias dans son sillage. Tout cela n’est pas sérieux, voire d’une bêtise absolue, et surtout, totalement faux. Il n’y a aucune discussion entre ces deux sociétés pour la simple et bonne raison que Téléverbier n’est pas à vendre. Tenez-le vous pour dit! Je tiens également à rappeler ici que notre famille est actionnaire de la société depuis 35 ans et qu’elle l’a sauvée à plusieurs reprises, notamment en 2000, lors de l’arrivée de la Compagnie des Alpes. Les médias doivent arrêter de faire du sophisme autour de cette affaire qui n’en est pas une», assène Christian Burrus, en réitérant son engagement et son attachement à la station que lui et les siens fréquentent depuis près d’un demi-siècle.