En un mois, le marché romand de la livraison de repas à domicile a connu un véritable tsunami avec l’arrivée annoncée d’Uber Eats, la croissance accélérée du genevois Smood.ch qui recrute en force (aussi présent à Lausanne, à Fribourg et désormais à Montreux), sans oublier l’avènement de Takeaway.com, propriété d’un géant néerlandais.

Nous avons rencontré le CEO du leader suisse Eat.ch, membre du réseau anglais Just Eat et qui couvre 85% des codes postaux du pays, afin de comprendre les incidences de ces grands changements. On comprend vite qu’à la fin de la guerre, les «petits» disparaîtront. Dominic Millioud confirme: «Avec les faibles marges, seuls les grands groupes pourront survivre (le panier moyen des commandes se monte à 33 francs, ndlr). Mais la croissance se fera aussi sur les produits proposés, comme les petits-déjeuners, ou le nombre de restaurants partenaires.»

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Le marché des entreprises sera aussi une des clés du marché, les commandes groupées augmentant sans cesse. On découvre pourtant que le nerf de la guerre sera sûrement au niveau marketing. «Pour l’instant, 70% des commandes en Suisse sont faites par téléphone. Nous voulons récupérer ces clients sur nos plateformes.» On n’a pas fini de voir des pubs pour des livraisons à domicile…

 

EdouardBolleter
Edouard Bolleter