Bonjour,
Les Matinales sont des conférences gratuites qui se tiennent une fois par mois à l'heure du petit-déjeuner, partout en Suisse romande.
PME y aborde, accompagné de ses experts, des thÚmes d'actualité soigneusement sélectionnés, pour vous apporter des solutions et des conseils concrets pour vous et votre entreprise.
Mardi 3 fĂ©vrier 2026 de 8h15 Ă 9h45 Ă NeuchĂątel avec Jacqueline Chorand, psy clinicienne, consultante RH, auteure du livre: Burnout: quand tout s'effondre, savoir s'arrĂȘter avant l'Ă©puisement". Lieu prĂ©cis Ă dĂ©finir, information disponible le 5 janvier.
Comment gérer, comment anticiper, comment réagir? Et comment expliquer ce problÚme de société?
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Mardi 9 dĂ©cembre avec Corinne Dubois, Ă©conomiste chez WĂŒest Partner
La derniĂšre Ă©dition des Matinales de PME 2025 sâest tenue le mardi 9 dĂ©cembre Ă la Maison Gilliard, Ă Sion. InvitĂ©e de la sĂ©ance, Corinne Dubois, Ă©conomiste chez WĂŒest Partner, a rappelĂ© le cadre et les enjeux de la valeur locative, cet impĂŽt que le peuple suisse a choisi dâabolir dans les urnes le 28 septembre dernier.
Selon elle, cette dĂ©cision entraĂźnera des pertes fiscales importantes, estimĂ©es entre 1,1 et 1,8 milliard de francs par an. Les cantons disposent toutefois dâune base constitutionnelle leur permettant dâintroduire un impĂŽt sur les rĂ©sidences secondaires afin de compenser une partie de ce manque Ă gagner.
Corinne Dubois a Ă©galement soulignĂ© que le trade-off entre achat et location devrait Ă©voluer nettement en faveur de lâachat. Lâabolition de la valeur locative renforcera par ailleurs la dispersion des valeurs immobiliĂšres: lâĂ©tat et la qualitĂ© dâun logement joueront un rĂŽle encore plus marquĂ© dans la formation des prix. De plus, lâendettement hypothĂ©caire devrait diminuer, la dette ne pouvant plus ĂȘtre utilisĂ©e comme levier dâoptimisation fiscale.
Elle anticipe Ă©galement un boom des rĂ©novations dans les deux prochaines annĂ©es, avant lâentrĂ©e en vigueur de la rĂ©forme â suivi dâun probable creux dans les deux annĂ©es qui suivront. Enfin, un risque accru de marchĂ© noir dans lâimmobilier nâest pas exclu.
Mardi 4 novembre avec Ivan Slatkine, Président de la FER GenÚve & Président-Directeur général de Slatkine Reprints SA
«LâĂ©conomie suisse est sous pression», a reconnu Ivan Slatkine, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des Entreprises Romandes (FER GenĂšve), lors de la Matinale de PME organisĂ©e Ă Lancy Pont-Rouge, dans les locaux de Westhive. Devant prĂšs de 50 participants, il a rappelĂ© combien les crises se succĂšdent Ă un rythme effrĂ©nĂ© depuis 2015.
Selon lui, la Suisse doit dĂ©sormais apprendre Ă sâadapter rapidement Ă un environnement en mutation permanente: multiplication des conflits, tensions commerciales, crise existentielle de lâEurope, bras de fer entre les Ătats-Unis et la Chine, affaiblissement du multilatĂ©ralisme et rĂ©volutions technologiques.
Ivan Slatkine a insisté sur trois dangers majeurs qui menacent la place économique helvétique.
Le premier concerne les droits de douane amĂ©ricains de 39% imposĂ©s sur certains produits suisses: mĂȘme si seuls 4% des biens exportĂ©s sont pour lâinstant concernĂ©s, plusieurs dizaines de milliers dâemplois pourraient ĂȘtre menacĂ©s.
La principale menace, selon lui, serait de ne pas parvenir Ă un accord avec lâUnion europĂ©enne sur les bilatĂ©rales III. LâUE demeure le principal partenaire commercial de la Suisse, reprĂ©sentant 60% des Ă©changes, loin devant les Ătats-Unis (13%) et la Chine (7%). Ces nouveaux accords sont, selon M. Slatkine, essentiels pour assurer lâavenir Ă©conomique du pays, dans un contexte oĂč les relations avec Washington restent particuliĂšrement volatiles. La Suisse a besoin, dit-il, dâun partenaire stable, capable Ă©galement de nous offrir lâapport de main-dâĆuvre nĂ©cessaire Ă nos entreprises.
Autre sujet de prĂ©occupation: le secteur international genevois, vĂ©ritable poumon de lâĂ©conomie lĂ©manique, traverse une pĂ©riode dâincertitude liĂ©e aux dĂ©cisions de rĂ©duction du soutien prises sous Donald Trump. Les organisations internationales reprĂ©sentent prĂšs de 33'800 emplois directs â soit 8,5% de lâemploi cantonal â et gĂ©nĂšrent plus de 327 millions de francs de recettes fiscales directes et indirectes.
Enfin, Ivan Slatkine a Ă©voquĂ© plusieurs enjeux politiques internes, dont lâinitiative de lâUDC «Pas de Suisse Ă 10 millions», quâil juge extrĂȘmement dangereuse pour la prospĂ©ritĂ© du pays, ainsi que lâinitiative des Jeunes socialistes «Pour lâavenir», qui prĂ©voit une taxe de 50% sur les successions supĂ©rieures Ă 50 millions de francs.
MalgrĂ© tout, le prĂ©sident de la FER salue la rĂ©silience de la Suisse face Ă la succession de crises, tout en appelant Ă Ă©viter la surenchĂšre lĂ©gislative: «Il faut laisser aux entreprises la libertĂ© dâinnover, de se dĂ©velopper et de crĂ©er des emplois».
Mardi 7 octobre avec Charlotte dâAulnois, fondatrice et directrice de GenerativeHumanae.
Et si la comprĂ©hension du fonctionnement du cerveau pouvait transformer drastiquement la conduite des entreprises? Câest la thĂšse dĂ©fendue lors de la Matinale de PME Ă Nyon, avec Charlotte dâAulnois, fondatrice et directrice de Generative Humanae, une pme qui accompagne «la mise en puissance» des entreprises.
En dix ans, Charlotte dâAulnois, forte dâune riche expĂ©rience de top manager et dâun master en neurosciences, a accompagnĂ©, avec son Ă©quipe, une centaine dâentreprises publiques et privĂ©es dans des domaines aussi variĂ©s que le luxe, la F1, la santĂ©, lâhorlogerie ou lâĂ©nergie. En reliant gouvernance cĂ©rĂ©brale et gouvernance dâentreprise, elle a replacĂ© le gĂ©nie humain et la performance au cĆur des organisations.
Câest au cours de cette Matinale, aprĂšs un mot de bienvenue de Daniel Rossellat, syndic de Nyon, que l'experte a dĂ©voilĂ© aux lecteurs de PME les mĂ©canismes neurocognitifs clĂ©s permettant dâinspirer, dâembarquer et de responsabiliser le plus grand nombre.
Mardi 2 septembre avec Marc-André Berset, directeur de l'Association Fribourg 2026.
La reprise de la saison des Matinales de PME à Fribourg, à la BCF Arena. Ces rencontres visent à explorer les enjeux économiques, financiers et logistiques liés à l'organisation du Championnat du monde de hockey.
Cet événement majeur se déroulera du 15 au 31 mai prochain à Zurich et Fribourg.
Marc-AndrĂ© Berset a soulignĂ© l'organisation extrĂȘmement prĂ©cise de ce qui s'annonce comme le plus grand Ă©vĂ©nement sportif professionnel en Suisse depuis 20 ans. Aucun dĂ©tail n'est laissĂ© au hasard pour assurer le bon dĂ©roulement des 30 matchs prĂ©vus Ă Fribourg, incluant deux quarts de finale.
Plus de 1000 journalistes étrangers sont attendus pour couvrir cet événement, qui rassemblera des millions de téléspectateurs à travers le monde et contribuera à promouvoir positivement l'image de Fribourg bien au-delà des frontiÚres suisses.
Mardi 1 juillet 2025 avec Nicolas Germiquet, Head Cyber Security Advisory & Digital Forensic et Alain Haldi, consultant en cybersécurité de BDO Suisse SA
Câest sur le superbe rooftop du Waves, Ă lâHĂŽtel Beaulac de NeuchĂątel, quâa eu lieu la derniĂšre Matinale de PME de la saison. Dans un cadre inspirant, les participants ont plongĂ© au cĆur de la cybersĂ©curitĂ©.
Nicolas Germiquet, Head Cyber Security Advisory & Digital Forensic, et Alain Haldi, consultant en cybersĂ©curitĂ©, tous deux experts chez BDO Suisse SA, ont prĂ©sentĂ© quatre scĂ©narios rĂ©els de cyberattaques: compromission dâe-mails professionnels, attaque par rançongiciel, intrusion via un prestataire informatique et ingĂ©nierie sociale au quotidien. Ces dĂ©monstrations concrĂštes ont permis de mieux comprendre les mĂ©thodes utilisĂ©es par les hackers et surtout les rĂ©flexes Ă adopter pour sâen prĂ©munir.
L'expert a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de disposer dâun plan dâintervention clair en cas dâincident, ainsi que sur les mesures techniques Ă mettre en place pour Ă©viter des dommages qui peuvent rapidement atteindre plusieurs centaines de milliers de francs.
Marie-NoĂ«lle Knoepfel, spĂ©cialiste en cyberassurance Ă la Baloise, est venue complĂ©ter la discussion en rappelant lâimportance dâune couverture adaptĂ©e. Pour un coĂ»t relativement modeste â entre 1â000 et 2â500 francs par an â une cyberassurance peut en effet offrir une protection prĂ©cieuse face Ă des risques toujours plus frĂ©quents et sophistiquĂ©s.
Vendredi 13 juin 2025 avec Erwan Koch, Directeur du Centre dâexpertise sur les extrĂȘmes climatiques (ECCE) de lâUNIL, Serge Gaudin directeur de Novelis, Laurent Salamin de Swiss Digital Center et Robert Bolognesi fondateur de Meteorisk
Un an aprÚs les inondations à Sierre, prÚs de 90 participants ont assisté à La Matinale de PME qui se déroulait au Swiss Digital Center, sur le thÚme des risques climatiques.
Erwan Koch, Directeur du Centre dâexpertise sur les extrĂȘmes climatiques Ă L'UNIL, a dâabord dressĂ© un bilan des risques auxquels la Suisse est exposĂ©e sur le plan climatique. Il a rappelĂ© que le changement actuel particuliĂšrement visible allait se poursuivre avec une amplification des risques. Câest pourquoi il est essentiel de quantifier ces risques et de prendre des mesures dâattĂ©nuation Ă lâĂ©chelle mondiale. Un constat partagĂ© par le nivologue Robert Bolognesi, fondateur de Meteorisk, qui sâest concentrĂ© sur lâĂ©valuation des dangers et des risques.
Ces deux experts ont ensuite participĂ© Ă la table ronde avec Pierre Berthod, PrĂ©sident de la Ville de Sierre depuis 2017. Il a rappelĂ© lâampleur des dĂ©gĂąts et la solidaritĂ© importante dont Sierre a pu bĂ©nĂ©ficier grĂące Ă lâaide de pompiers de tout le Valais et mĂȘme au-delĂ des frontiĂšres cantonales. Pour lui, aprĂšs une telle catastrophe, il est temps dâarrĂȘter de tergiverser et de prendre des mesures rapides pour quâune telle catastrophe soit Ă©vitĂ©e Ă lâavenir. Il appelle aussi Ă une meilleure aide post-catastrophe naturelle. Les victimes, qui ont parfois tout perdu, ne peuvent compter que sur la ChaĂźne du Bonheur comme soutien et ce nâest pas acceptable.
Laurent Salamin, directeur du Swiss Digital Center inondĂ© il y a un an, a racontĂ© lâampleur des dĂ©gĂąts et les efforts nĂ©cessaires pour retrouver une situation normale. Il a aussi expliquĂ© les leçons apprises lors de cet Ă©pisode. Enfin, Serge Gaudin, directeur de Novelis, a livrĂ© un tĂ©moignage poignant sur la remise en Ă©tat de son usine, Ă lâintĂ©rieur de laquelle le RhĂŽne a coulĂ© pendant dix heures. Le coĂ»t total de cet Ă©pisode pour lâentreprise dĂ©passe les 100 millions de francs de dĂ©gĂąts. Il appelle les autoritĂ©s Ă agir pour limiter les consĂ©quences des catastrophes naturelles et conserver le tissu Ă©conomique valaisan.
Mardi 6 mai 2025 avec Alexandre Pahud et Samir Chercher co-fondateurs de Swiss Governance Hub
Pour accĂ©der Ă un mandat, il est essentiel de combiner expertise juridique et financiĂšre, spĂ©cialisation stratĂ©gique (ESG, IA, innovation), formation continue et rĂ©seau actif. Refuser les mandats risquĂ©s, sans analyse dâindĂ©pendance et de gouvernance, est crucial. Lâenjeu: dĂ©montrer sa valeur ajoutĂ©e Ă la stratĂ©gie, Ă la direction exĂ©cutive et Ă la gouvernance globale. Alexandre Pahud et Samir Chercher, cofondateurs de Swiss Governance Hub, ont partagĂ© outils, expĂ©riences et conseils pour transformer sa posture, structurer son positionnement, activer son rĂ©seau de maniĂšre ciblĂ©e et saisir les opportunitĂ©s dans un environnement complexe. Le rĂ©seau ne se dĂ©crĂšte pas: il se construit dans la durĂ©e, par lâengagement, la cohĂ©rence et la visibilitĂ©. Cette confĂ©rence sâest tenue Ă Yverdon, dans le cadre stimulant dâY-PARC / EXPLORiT.
Mardi 1 avril avec José Gomez, directeur de Fribourg Centre
Non, le commerce de dĂ©tail nâa pas dit son dernier mot. JosĂ© Gomez dirige le centre commercial Fribourg Centre et ses 37 enseignes depuis 10 ans. Il a reçu le Victor Marketing Award en 2024 pour la campagne de cĂ©lĂ©bration des 20 ans du centre. Il est Ă©galement associĂ© chez Weck, Aeby et Cie et dirige cinq autres centres commerciaux en Suisse romande. Lors de cette confĂ©rence, il a notamment Ă©voquĂ© les menaces auxquelles doivent faire face les commerces de dĂ©tail, parmi lesquelles, la concurrence numĂ©rique, lâarrivĂ©e des discounters, le tourisme dâachat numĂ©rique ou gĂ©ographique qui reprĂ©sente environ 10% (10 milliards) du chiffres dâaffaires du commerce en Suisse. Un phĂ©nomĂšne de concentration est en cours dans de nombreux secteurs du commerce de dĂ©tail, notamment le mobilier, lâĂ©lectronique de loisir ou les chaussures. En ce qui concerne les centres commerciaux, les premiers ont vu le jour en Suisse Ă la fin des annĂ©es 60. La Suisse en compte 189 aujourdâhui et aucun nouveau projet nâest en cours dans ce domaine. Pour lui, lâavenir des centres commerciaux ne passera pas par des agrandissements mais surtout par le dĂ©veloppement des expĂ©riences qui seront proposĂ©es sur place. JosĂ© Gomez reste optimiste pour son secteur dâactivitĂ©, mais il faut aujourdâhui une prise de conscience et une adaptation aux changements des habitudes des consommateurs pour rĂ©ussir Ă les sĂ©duire encore, sur le long terme.
Mardi 4 mars avec Romain Prieur, fondateur dâEntreprendre.ch et de la fiduciaire Karpeo
Romain Prieur est venu nous parler de la voie à suivre pour créer son entreprise, tout en étant salarié, en tant qu'expert et fondateur de la plateforme Entreprendre.ch et de la fiduciaire Karpeo et, aussi, grùce à son expérience personnelle. En effet, il a créé ces deux entreprises en étant salarié chez PwC.
CrĂ©er son entreprise tout en Ă©tant salariĂ©? Un concept qui permet de tester son projet et de limiter les risques. Mais, pour ce faire, il y a Ă©videmment quelques rĂšgles Ă respecter avant de se lancer, nous rappelle, Romain Prieur. Dans l'idĂ©al, il convient de prĂ©venir son employeur de son projet personnel et de rĂ©duire son taux d'activitĂ© de salariĂ© pour disposer du temps nĂ©cessaire au lancement de sa propre activitĂ©. Il faut aussi respecter le devoir de loyautĂ© envers son employeur et ne pas le concurrencer, ni lui nuire. Choisir la forme juridique appropriĂ©e, entre la raison individuelle, la SĂRL ou la SA, avec leurs avantages et inconvĂ©nients est aussi une Ă©tape cruciale, sans oublier les aspects fiscaux. En effet, l'entrepreneur Ă temps partiel doit prendre garde Ă dĂ©clarer ses revenus d'indĂ©pendants et la TVA si le chiffre d'affaires de la nouvelle structure dĂ©passe les CHF 100'000.- par an. Il en va de mĂȘme pour les charges sociales qui varient fortement si l'entrepreneur choisit d'ĂȘtre salariĂ© de sa propre structure ou de simplement toucher des dividendes. Romain Prieur conseille Ă©galement de mettre en place une organisation stricte et des comptabilitĂ©s sĂ©parĂ©es entre ses comptes personnels et ceux de sa sociĂ©tĂ©.
Il résume les trois éléments clés pour réussir son expérience de salarié et entrepreneur:
- Trouver le bon équilibre et respecter les rÚgles
- Tester et structurer son concept avant de se lancer Ă plein temps
- Saisir l'opportunité sans crainte mais avec méthode
Et se rappeler que lancer son entreprise n'est pas une promenade de santé, notamment pendant les deux premiÚres années.
Mercredi 5 fĂ©vrier avec Saskia Hauptman spĂ©cialiste du recrutement Ă lâEnsemble Hospitalier de La CĂŽte et Josselin Meylan CEO de Carewell
La premiĂšre Ă©dition des Matinales 2025 a permis de dĂ©couvrir Carewell, une start-up co-fondĂ©e par Josselin Meylan. Avec son Ă©quipe, il a dĂ©veloppĂ© une plateforme pour lutter contre la pĂ©nurie de personnel dans les hĂŽpitaux et les EMS. Un problĂšme qui s'accentue d'annĂ©e en annĂ©e. En effet, chaque mois, 300 professionnels de la santĂ© quittent ce domaine d'activitĂ© en Suisse alors mĂȘme que les besoins suivent une courbe inverse.
Grùce à la solution digitale de Carewell, boostée à l'IA, les établissements de soins parviennent à trouver beaucoup plus efficacement la bonne personne pour un remplacement, au bon endroit et au bon moment, avec des facteurs de matching comme les diplÎmes, la spécialisation, la durée et l'emplacement, en prenant en compte le succÚs des placements précédents.
Saskia Hauptman, spécialiste du recrutement à l'Ensemble Hospitalier de la CÎte, utilise la solution de Carewell depuis plusieurs mois et confirme l'utilité et l'efficacité de la plateforme.
Josselin Meylan a également partagé son expérience de créateur de start-up en décrivant les étapes de son aventure entrepreneuriale dans un domaine peu connu pour son ouverture à l'innovation. Il a connu des hauts et des bas, des portes qui se ferment et, bien sûr, des satisfactions. Il a notamment relevé toutes les aides reçues jusqu'ici par la FIT, Genilem, Platinn, Innovaud et d'autres et il s'active déjà à préparer sa prochaine levée de fonds pour fin 2025.
Mardi 3 décembre avec Eglantine Jamet et Claire Guiraud, cofondatrice et spécialiste des questions de genre de Artemia Executive
Les femmes représentent prÚs de la moitié des effectifs salariés en Suisse romande. Et pourtant, dÚs qu'on gravit les échelons, elles ne représentent plus que 32,6% des fonctions de direction, un chiffre qui tombe à 20% pour les plus grandes entreprises suisse - entre 2,5% et 6% des CEO selon les données 2023. Un plafond de verre qui peine à se briser, prÚs de 30 ans aprÚs l'inscription de l'égalité entre hommes et femmes dans la Constitution suisse, plaçant le pays au 20e rang en la matiÚre selon le classement international du World Economic Forum.
Fort de ce constat, Artemia Executive, cabinet de recrutement spécialisé sur les questions de genre et de diversité fondé en 2018, a lancé le premier baromÚtre de la mixité dans le recrutement des cadres en Suisse romande. Les données reposent sur les réponses fournies par les responsables RH d'entreprises totalisant 55 643 employées et employés (soit 8,1% des personnes salariées en Suisse romande), ainsi que sur celles de 168 hommes et femmes ayant participé à des recrutements pour des postes d'encadrement supérieur entre 2021 er 2023. Présenté par Eglantine Jamet, cofondatrice d'Artemia Executive, et Claire Guiraud, Senior Manager, lors de la Matinale de PME organisée le 3 décembre à Neuchùtel, le baromÚtre permet de mettre en lumiÚre cette problématique.
Mardi 5 novembre avec David Michaud, Chef de secteur, études immobiliÚres et économiques, BCV
Un titre un brin provocateur qui reflĂšte toutefois une rĂ©alitĂ©. Le canton de Vaud ne construit pas assez de logements neufs et la situation ne va pas sâamĂ©liorer dans les annĂ©es Ă venir. En 2025, seulement 3200 nouveaux logements devraient voir le jour dans le canton alors quâil en faudrait plus de 5000 pour absorber la demande. Les prix ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© multipliĂ©s par 2,9 pour les PPE et 2,7 pour les maisons individuelles depuis les annĂ©es 2000. MalgrĂ© ces prix Ă©levĂ©s, les acheteurs potentiels sont toujours plus nombreux Ă chercher un logement Ă acquĂ©rir. La baisse des taux qui sâobserve depuis quelques mois soutient cette demande et la pĂ©nurie de logements ainsi que des prix Ă©levĂ©s.
Dans le mĂȘme temps, les nouveaux projets de construction sont souvent refusĂ©s en votation populaire, comme Ă Crissier en 2023 (550 logements refusĂ©s), St-Sulpice (150) la mĂȘme annĂ©e ou encore 93 nouveaux logements au Mont-sur-Lausanne en septembre dernier. Les projets dâinfrastructures accumulent les retards, on parle de 6 ans pour le M3 ou 12 ans pour la gare de Lausanne. La situation est donc plus tendue que jamais auparavant et elle nâest pas prĂȘte de sâinverser.
Dans ce contexte, la rĂ©ponse Ă la question âEst-ce le dernier moment dâacheter?â est claire: La rĂ©ponse du spĂ©cialiste est oui. Les prix Ă©levĂ©s vont se maintenir sur le long terme mais les acquĂ©reurs bĂ©nĂ©ficient de taux hypothĂ©caires rĂ©els (taux dâintĂ©rĂȘt nominal - taux dâinflation), les plus bas depuis des dĂ©cennies.
Mardi 1 octobre avec Eric Plan, secrétaire général de CleantechAlps
La matinale de PME sâest dĂ©roulĂ©e Ă Martigny, Ă lâespace InnothĂšque de la Foire du Valais, le mardi 1er octobre. Eric Plan, SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de CleanTechAlps, a dĂ©voilĂ© quelques Ă©lĂ©ments trĂšs intĂ©ressants qui expliquent le dĂ©veloppement important des start-up actives dans ce secteur. Le nouveau rapport de CleanTechAlps qui sortira Ă la fin du mois (le dernier est sorti il y a sept ans), montre que plus de 50 nouvelles start-up cleantech sont créées chaque annĂ©e, ce qui reprĂ©sente 1 start-up sur 6 en Suisse. Ces jeunes pousses sont actives dans diffĂ©rents secteurs qui dĂ©passent largement le photovoltaĂŻque. Ainsi, 165 start-up se concentrent sur le ressources (eau, matĂ©riaux avancĂ©s, recyclage, etc), 73 sont dĂ©diĂ©es Ă la production et la distribution dâĂ©nergie renouvelable, 75 se concentrent sur le transport alors que 197 sont actives dans dâautres segments comme le dĂ©veloppement des solutions basĂ©es sur des technologies hybrides ou lâintelligence artificielle.
Depuis 2017, les levĂ©es de fonds dans le domaine des cleantech sont passĂ©es de 200 millions annuellement Ă un milliard en 2022 en Suisse. Le canton de Vaud avec 172 start-up actives dans le domaine figure au premier rang helvĂ©tique devant Zurich (160) alors que le Valais, avec 40 jeunes pousses actives dans la cleantech sur son sol se place au 4e rang Suisse. La Suisse occidentale a particuliĂšrement performĂ© dans ce domaine grĂące notamment Ă sa capacitĂ© Ă connecter les start-up et les PME et Ă lâĂ©mulation créée entre les secteurs privĂ© et public.
Lâengouement impressionnant pour les cleantech a dĂ©marrĂ© aprĂšs lâaccident nuclĂ©aire de Fukushima puis il a Ă©tĂ© encore renforcĂ© en 2015, suite Ă la COP21 et aux Accords de Paris. Pour Eric Plan, ânous vivons actuellement une vĂ©ritable rĂ©volution avec le passage de lâancien monde carbonĂ© vers une sociĂ©tĂ© plus durable, qui sâaffranchit des Ă©nergies fossilesâ.
Deux jeunes start-up sédunoises trÚs prometteuses, sont également venues partager leur expérience. Aurélien Ducrey, CEO et cofondateur ProSeed, a présenté sa technologie pour aider les entreprises de transformation alimentaire à valoriser leurs sous-produits. Arnaud Halm (Lead Engineer) a quant à lui expliqué son concept de batteries de seconde vie pour le stockage photovoltaïque à petite et moyenne échelle.
Jeudi 5 septembre avec Dr Stéphane Royer, spécialiste de la gestion des conflits, de la négociation et de la médiation.
La Matinale de PME du mois de septembre s'est déroulée à la Ferme du Manoir à Nyon sur un thÚme alléchant: "Les secrets de négociation enfin dévoilés".
Le Dr Stéphane Royer, Chief Negociation Officer, Chercheur, Professeur HEC et auteur du livre "La face cachée de la négociation" a rappelé que toute personne passe environ 60% de son temps à effectuer des actions qui peuvent s'apparenter à la négociation. Qui dit négociation dit conflit, or le conflit est responsable d'un tiers des départs dans les entreprises et représente, rien qu'aux Etats-Unis, un coût de 351 milliards de dollars par an.
Malgré ces chiffres impressionnants, seulement 4 à 8% des leaders sont formés à la négociation. Il faut dire qu'il existe plus de 40 méthodes différentes pour apprivoiser cette discipline et celles-ci se contredisent le plus souvent.
C'est la raison pour laquelle Stéphane Royer a choisi de développer sa propre méthode d'apprentissage en s'appuyant sur une large littérature spécialisée ainsi que sur sa pratique. Aujourd'hui, il a défini les 20 principes concrets pour améliorer ses compétences de négociation.
Lors de la Matinale de PME, il a choisi d'en divulguer cinq aux personnes présentes à Nyon. Ces cinq principes concrets sont directement applicables au quotidien dans la sphÚre privée comme dans le cadre professionnel.
Merci à notre orateur du jour pour ses précieux conseils.
Mardi 2 juillet avec Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal en charge de la sécurité, de l'économie et de l'eau depuis 2016.
Câest Ă cette question quâa rĂ©pondu Pierre-Antoine Hildbrand, conseil municipal en charge de lâĂ©conomie, lors de la Matinale de PME le 2 juillet dernier Ă Lausanne. AprĂšs avoir dressĂ© un panorama complet des forces et faiblesses de lâĂ©conomie de la capitale olympique, il a Ă©voquĂ© les cinq axes de dĂ©veloppement prioritaires. Il sâagit de la santĂ©, du sport, de la recherche, de la formation et du tourisme. Le conseiller municipal a Ă©galement prĂ©sentĂ© en primeur une Ă©tude sur la situation conjoncturelle lausannoise en 2024
Un rapport est disponible ici: https://www.lausanne.ch/
Mardi 4 juin avec François Billig, fondateur de Acrotec
L'orateur, Monsieur François Billig, a fondĂ© le Groupe Acrotec en 2006. Aujourdâhui, ce groupe leader dans la sous-traitance horlogĂšre et mĂ©dicale ainsi que les technologies de haute prĂ©cision, compte plus de 2800 collaborateurs, plus de 30 sites de production et exporte dans plus de 50 pays.
Le secret de sa rĂ©ussite? Sâinspirer du fĂ©dĂ©ralisme helvĂ©tique et laisser une large autonomie et une grande libertĂ© aux entrepreneurs qui rejoignent son groupe. âIls ont bĂąti leur entreprise, ils connaissent leurs produits, leur marchĂ©, il faut leur faire confianceâ. Dans la sous-traitance, il conseille aussi de gagner le statut de partenaire auprĂšs de ses clients plutĂŽt que de simple fournisseur. Pour lui, la meilleure façon dây parvenir est de miser sur lâinnovation et, notamment, grĂące Ă des collaborations transversales au sein de son groupe.
François Billig a marquĂ© cette Matinale de PME par sa transparence et sa sincĂ©ritĂ©, il a donnĂ© de nombreux conseils aux personnes prĂ©sentes, parmi lesquelles, la rĂ©vĂ©lation de travailler avec des fonds de Private Equity au-lieu de compter sur les banques, pour gagner en rapiditĂ© et en efficacitĂ© dans un processus dâacquisition.
Aujourdâhui Acrotec continue son dĂ©veloppement et sâapprĂȘte Ă dĂ©voiler les noms de plusieurs entreprises qui rejoindront prochainement le groupe. De son cĂŽtĂ©, François Billig rĂ©flĂ©chit Ă sa succession, mĂȘme si elle nâest pas pour demain, et lâentrĂ©e dâAcrotec en bourse est clairement lâune des pistes privilĂ©giĂ©es Ă ce stade.
François Billig a fondĂ© le Groupe Acrotec en 2006. Aujourdâhui, ce groupe leader dans la sous-traitance horlogĂšre et mĂ©dicale ainsi que les technologies de haute prĂ©cision, compte plus de 2800 collaborateurs, plus de 30 sites de production et exporte dans plus de 50 pays.
Le secret de sa rĂ©ussite? Sâinspirer du fĂ©dĂ©ralisme helvĂ©tique et laisser une large autonomie et une grande libertĂ© aux entrepreneurs qui rejoignent son groupe. âIls ont bĂąti leur entreprise, ils connaissent leurs produits, leur marchĂ©, il faut leur faire confianceâ. Dans la sous-traitance, il conseille aussi de gagner le statut de partenaire auprĂšs de ses clients plutĂŽt que de simple fournisseur. Pour lui, la meilleure façon dây parvenir est de miser sur lâinnovation et, notamment, grĂące Ă des collaborations transversales au sein de son groupe.
François Billig a marquĂ© cette Matinale de PME par sa transparence et sa sincĂ©ritĂ©, il a donnĂ© de nombreux conseils aux personnes prĂ©sentes, parmi lesquelles, la rĂ©vĂ©lation de travailler avec des fonds de Private Equity au-lieu de compter sur les banques, pour gagner en rapiditĂ© et en efficacitĂ© dans un processus dâacquisition.
Aujourdâhui Acrotec continue son dĂ©veloppement et sâapprĂȘte Ă dĂ©voiler les noms de plusieurs entreprises qui rejoindront prochainement le groupe. De son cĂŽtĂ©, François Billig rĂ©flĂ©chit Ă sa succession, mĂȘme si, Ă ce stade, elle nâest pas encore d'actualitĂ©. L'option privilĂ©giĂ©e pourrait ĂȘtre une entrĂ©e en bourse du Groupe Acrotec.
Mardi 7 mai 2024 avec Romain Magnin, co-fondateur et directeur de Novatix
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d'activitĂ©, peuvent bĂ©nĂ©ficier de l'utilisation de l'IA pour gagner en efficacitĂ©. Mais, par oĂč commencer? Novatix, start-up lausannoise spĂ©cialisĂ©e dans le dĂ©veloppement de solutions IA sur mesure, a apportĂ© une rĂ©ponse Ă cette question avec des dĂ©monstrations et des exemples concrets.
Mardi 16 avril 2024 avec Nicolas Frey, Co-fondateur de Cyber-Safe.ch
La cyber-sécurité, une affaire de la plus haute importance.
Nicolas Frey, spĂ©cialiste en cyber-sĂ©curitĂ© et cofondateur du label caber-safe a rappelĂ© les enjeux liĂ©s Ă la cyber sĂ©curitĂ©. Ce nâest une surprise pour personne, les entreprises ne sont pas encore suffisamment armĂ©es pour se dĂ©fendre contre les attaques malveillantes. La preuve? Neuf campagnes de phishing sur dix, organisĂ©es par le spĂ©cialiste pour tester la rĂ©action des employĂ©s dâune entreprise cliente Ă lâenvoi d'e-mails malveillants, se soldent par une rĂ©ponse inappropriĂ©e. Le spĂ©cialiste a, par exemple, rappelĂ© lâimportance de crĂ©er un inventaire des donnĂ©es de son entreprise, de hiĂ©rarchiser lâimportance de ses donnĂ©es, de former son personnel, de dĂ©signer un responsable cybersĂ©curitĂ©, de dĂ©finir des procĂ©dures en cas dâattaque. Pour lui, le moyen le plus simple de jauger la permĂ©abilitĂ© de son entreprise face aux attaques, consiste Ă la faire auditer, notamment en rĂ©pondant Ă un questionnaire en ligne gratuit sur cyber-safe.ch. Pour lui, chaque entreprise doit savoir Ă©valuer le coĂ»t dâune attaque.
Un constat partagĂ© par Robert BrĂŒllman et Laurent Henry de La Baloise. Ces derniers ont donnĂ© lâexemple anonymisĂ© rĂ©el dâune PME spĂ©cialisĂ©e dans la construction de fenĂȘtres, attaquĂ©e et rançonnĂ©e. Si la rançon payĂ©e pour dĂ©bloquer les systĂšmes informatiques nâa pas dĂ©passĂ© les 25â000 francs, le coĂ»t total de lâopĂ©ration pour remettre lâentreprise sur les rails a coĂ»tĂ© 270â000 francs. Cette somme a Ă©tĂ© intĂ©gralement remboursĂ©e par la Baloise car la PME en question avait eu la bonne idĂ©e de souscrire une assurance contre les cyberattaques Ă 1800 francs par an.
Mercredi 6 mars avec Dr Leila Schwab, Directrice générale de Schwab System.
CompĂ©tente, visionnaire et anticonformiste, le Dr. Leila Schwab reprĂ©sente la 4e gĂ©nĂ©ration Ă la tĂȘte du groupe Schwab. Lors de son arrivĂ©e dans lâentreprise familiale en 2010, la PME active dans la construction bois ne comptait que 17 collaborateurs. Aujourdâhui, le groupe en plein dĂ©veloppement rassemble plus de 120 salariĂ©(e)s et diversifie ses activitĂ©s dans le conseil, la crĂ©ation de jeux du type âescape gamesâ, la gestion dâespaces de loisirs et bien dâautres projets Ă venir. Le secret de Leila? Faire confiance Ă son intuition, miser sur les appĂ©tences de chacun pour multiplier les rĂŽles au sein du groupe, crĂ©er des ponts et faire confiance. Pour elle, cette philosophie du management se rĂ©sume dans le concept de âvillage Ă©largiâ, quâelle a créé. Câest une vision oĂč chacun trouve sa place dans lâentreprise, en fonction de ses envies et de ses compĂ©tences, et oĂč tout est reliĂ© pour amĂ©liorer lâefficacitĂ© de lâensemble. Passionnant et inspirant.
Mardi 6 février avec Benoit Dubuis, Président de la Fondation Inartis.
Benoßt Dubuis, président de la Fondation Inartis était l'invité de la premiÚre Matinale 2024 de PME organisée à GenÚve sur le thÚme "Comment serons-nous soignés en 2050?". Il a rappelé à quel point la technologie a connu des avancées spectaculaires dans le domaine médical, doublant au passage notre espérance de vie en un siÚcle. Il a dressé un panorama des grandes tendances qui révolutionnent ce secteur comme les thérapies géniques ou cellulaires, par exemple, ou encore l'immunothérapie. Ces révolutions techniques offrent également aux start-ups helvétiques actives dans la Health Tech, de formidables opportunités. L'innovation dans de nombreux domaines de la santé, comme celui la longévité par exemple, permettra de doubler le poids de ce secteur pour passer de 22 milliards à 44 d'ici à 2030.
Les entreprises seront inévitablement confrontées à une pénurie de talents. Sachant de surcroit que 65% des collaboratrices et collaborateurs préfÚreraient changer de chef que d'avoir une augmentation de salaire, il y a de quoi comprendre la difficulté de beaucoup d'entreprises à attirer et retenir les talents. Il n'est donc pas surprenant que plus de 50% des employé·e·s aspirent à changer d'employeur.
Pour éviter l'impasse à moyen ou long terme, le prof. Raphael H Cohen a présenté avec son humour habituel des leviers d'action insoupçonnés mais efficaces à la portée de toutes les organisations.
Quelles sont les différences entre la gestion d'un club de sport et d'une PME traditionnelle ? John Gobbi, ancien joueur professionnel de hockey et actuel CEO de Fribourg Gottéron depuis 2021 a expliqué en toute transparence les enjeux financiers du club, les investissements, les nombreux projets à venir, dont le championnat du monde de hockey en 2026, ainsi que les spécificités du management de ce club mythique qui pourrait cette année, atteindre un taux de remplissage de sa patinoire de 100% pendant toute la saison, une premiÚre en Suisse.
A l'occasion de la Foire du Valais, PME est parti cette année encore à la rencontre de ses lecteurs et lectrices valaisans pour une Matinale axée sur l'innovation. Animée par Vincent Hiroz et Rachel Gay, cette conférence a regroupé plus d'une quarantaine de personnes dans l'espace InnothÚque de la Foire.
Tout le monde a pu ensuite poursuivre la discussion autour d'un magnifique apéritif.
5 septembre 2023 â Avec Claude Romy, l'un des grands spĂ©cialistes de la transmission d'entreprise en Suisse romande
Avec lui, nous avons Ă©tudiĂ© le marchĂ© de la transmission dâentreprise et Ă©coutĂ© ses recommandations pour les investisseurs/acheteurs.
6 juin 2023 â Avec Thomas Veraguth, analyste spĂ©cialisĂ© au sein de la Recherche immobiliĂšre dâUBS
La bonne nouvelle: la crise immobiliĂšre que certains annonçaient ne sâest pas produite. Mais les prix nâĂ©voluent pas tous de la mĂȘme façon. Il y a de grosses divergences selon les rĂ©gions et les types dâimmobilier. Lesquelles? C'Ă©tait le sujet de la derniĂšre Matinale de la saison animĂ©e par Thomas Veraguth, analyste spĂ©cialisĂ© au sein de la Recherche immobiliĂšre dâUBS.
2 mai 2023 â Avec Jonathan Normand, fondateur et CEO de B Lab Switzerland
Aujourd'hui, plus aucune entreprise, quels que soient son domaine d'activité et sa taille, ne peut faire l'économie d'une réflexion et d'une mise en place d'actions concrÚtes pour respecter les critÚres ESG (environnement, social, gouvernance). Comment se faire certifier? Pour quels avantages? Avec quelles contraintes? C'est ce que Jonathan Normand, fondateur et CEO de B Lab Switzerland a présenté lors de cette Matinale de PME à Granges-Paccot (FR).
4 avril 2023 â Avec Antoine Bosselut, Professeur Ă l'EPFL et Directeur du laboratoire de natural language processing
Les grands modĂšles de langage (« Large Language Models » ou LLMs), qui constituent la technologie Ă la base de systĂšmes comme ChatGPT, atteignent aujourdâhui des performances qui transforment en profondeur tout le domaine de lâIA. Ces modĂšles ont remarquablement progressĂ© ces derniĂšres annĂ©es avec lâintroduction, il y a cinq ans environ, d'algorithmes plus efficaces et de processeurs plus puissants qui ont permis Ă la taille des LLMs de suivre une croissance exponentielle et dâĂȘtre multipliĂ©e par un facteur de lâordre de 5 000. DĂ©sormais, il faut des volumes gigantesques de donnĂ©es textuelles, typiquement toutes les donnĂ©es publiquement accessibles sur le Web, pour entraĂźner des modĂšles qui acquiĂšrent alors dâĂ©normes quantitĂ©s de connaissances factuelles. Ces connaissances leur permettent de servir dâencyclopĂ©die sur demande et peuvent aussi ĂȘtre exploitĂ©es pour des tĂąches plus spĂ©cifiques pour lesquelles les rĂ©ponses produites peuvent de plus ĂȘtre personnalisĂ©es en fonction des prĂ©fĂ©rences des utilisateurs.
Toutefois, malgrĂ© leurs qualitĂ©s indĂ©niables, les grands modĂšles de langage prĂ©sentent Ă©galement des lacunes notables. Tout d'abord, du fait de leur fonctionnement purement probabiliste, ils n'ont pas de vĂ©ritable comprĂ©hension des faits quâils manipulent, ce qui peut les conduire Ă produire des rĂ©sultats qui, mĂȘme sâils paraissent plausibles par rapport Ă la tĂąche Ă accomplir, peuvent sâavĂ©rer totalement erronĂ©s. De plus, ces modĂšles ont tendance Ă produire des Ă©noncĂ©s similaires Ă ceux qu'ils ont rencontrĂ©s dans leurs donnĂ©es d'apprentissage qui peuvent contenir de nombreuses informations inadĂ©quates : contenus biaisĂ©s ou toxiques, informations privĂ©es, contenus protĂ©gĂ©s par des droits d'auteur, stĂ©rĂ©otypes et dĂ©sinformation. Les modĂšles de langage vont alors tout autant reflĂ©ter et perpĂ©tuer ces donnĂ©es problĂ©matiques que les "bonnes" donnĂ©es que nous aimerions les voir exploiter. Enfin, ces modĂšles sont souvent dĂ©veloppĂ©s par de grandes entreprises dans un nombre limitĂ© de pays, ce qui les conduit Ă ĂȘtre optimisĂ©s pour certaines langues au dĂ©triment d'autres.
L'avenir de ces IA est donc à la fois prometteur et préoccupant. Le potentiel des modÚles de langage va entraßner une augmentation des investissements de la part des entreprises les plus puissantes et, face à cette course au développement de l'IA plus puissante, il sera essentiel d'examiner attentivement les risques associés et de se préparer à un monde trÚs différent dans les années à venir.
7 mars 2023 â Avec Nicolas Frey, Managing Partner chez Creaholic et M. AndrĂ© Klopfenstein, Co-Fondateur et Administrateur chez Creaholic
La culture de l'innovation se cultive ; elle ne peut pas ĂȘtre imposĂ©e par les cadres supĂ©rieurs. La clĂ© se trouve dans la crĂ©ation de conditions de travail optimales pour que la culture de l'innovation puisse se dĂ©velopper et encourager la pensĂ©e crĂ©ative, la collaboration et la capacitĂ© Ă prendre des risques. Cette confĂ©rence a permis de dĂ©couvrir les conseils de Creaholic pour dĂ©velopper un rĂ©el environnement favorisant l'innovation au sein de votre structure!
7 fĂ©vrier 2023 â Avec Jean-François de Saussure, Administrateur indĂ©pendant & Expert-mĂ©tier chez M&BD et Gilbert Bieri, Expert Partner chez M&BD
Plus une semaine ne passe sans que nous parvienne une information impactant le niveau des prix des biens et services. La Suisse a Ă©tĂ© habituĂ©e Ă un environnement stable oĂč les prix Ă©taient nĂ©gociĂ©s une fois par annĂ©e, avec des dĂ©lais de livraison prĂ©visibles, ce temps est rĂ©volu pour les prochaines annĂ©es. Face Ă cette rĂ©alitĂ©, les dirigeants dâentreprises doivent muscler ce processus prioritaire de management quâest la fixation des prix, pour la pĂ©rennitĂ© et la profitabilitĂ© de lâentreprise.
17 janvier 2023 â Avec Laetitia Raboud, gĂ©rante-adjointe de Baloise Perspectiva fondation collective LPP
Cette confĂ©rence tend, dâune part, Ă donner un aperçu de lâĂ©tat actuel de la rĂ©forme de la prĂ©voyance professionnelle, actuellement discutĂ©e auprĂšs des Chambres fĂ©dĂ©rales et, dâautre part, Ă offrir des pistes de rĂ©flexion sur la maniĂšre de trouver une solution de prĂ©voyance adaptĂ©e Ă une entreprise, compte tenu de lâaugmentation constante de lâespĂ©rance de vie et de la situation conjoncturelle instable.
6 dĂ©cembre 2022 â Avec Nicolas Peter, Brand Manager chez Moser Design
ĂlĂ©ment clĂ© de la stratĂ©gie de marque, la raison dâĂȘtre permet dâorienter son dĂ©veloppement et ses discours comme dâinspirer ses Ă©volutions. Mais elle est aussi un levier de diffĂ©renciation essentiel de la marque employeur. Pour les nouvelles gĂ©nĂ©rations de talents, elle devient lâun des principaux facteurs dâadhĂ©sion.
8 novembre 2022 â Avec Laurent Mineau, responsable du segment entreprises chez Romande Energie
Les dirigeant(e)s d'entreprises ne se réjouissent pas de voir arriver l'hiver. Entre les fortes hausses des prix de l'électricité annoncées et les risques de pénuries, les PME sont dans l'incertitude. Pourquoi cette situation ? Que va-t-il se passer? Comment se prémunir au mieux?
4 octobre 2022 - Avec Eric Bianco, chef de service du Département de l'économie, du tourisme et de l'innovation de l'Etat du Valais, Pierre-Yves Franzetti, fondateur et CEO d'Henigma, Aurélien Ducrey, cofondateur de ProSeed.
Le thĂšme du jour Ă©tait consacrĂ© Ă la volontĂ© affichĂ©e par le canton de devenir lâeldorado des PME suisses. Fini les clichĂ©s, ce canton est dĂ©sormais une terre de formation, dâinnovation et de recherche qui soigne son attractivitĂ©.
6 septembre 2022 - Avec Jean-Claude Biver
Les Matinales de PME reprennent avec Jean-Claude Biver, l'une des figures de l'horlogerie suisse. A 73 ans, il a décidé de se lancer un nouveau défi en lançant sa propre marque de montre.