Née en 2018, Alaya se définit comme une plateforme permettant «aux entreprises de construire une culture positive et de mobiliser leurs collaborateurs dans le but d’agir sur les défis sociaux et environnementaux d'aujourd'hui». Un modèle inédit qui propose aux employés des entreprises clientes de la jeune pousse de «faire du bien» par le biais d'actes bénévoles dans l'associatif ou l'humanitaire, comme l'arrachage des plantes invasives autour du lac Léman, la distribution de repas à la soupe populaire ou le mécénat de compétences (par exemple du coaching et du mentorat pour soutenir l’intégration professionnelle et social des talents migrants qualifiés).

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Expansion internationale

L'idée semble séduire les investisseurs puisque Alaya a réalisé en avril une jolie levée de fonds de deux millions de francs auprès de BackBone Ventures, Investiere, Gentian Investments ainsi qu'auprès de business angels expérimentés. Forte de ce soutien financier, la société de Gland (VD), également présente à Zurich, à Paris et à Londres, va renforcer son expansion internationale, en Allemagne et surtout en Asie (Singapour) cette année. 

«En Suisse, nous comptons plusieurs dizaines de clients, dont Firmenich, PwC, Lombard Odier, et L’Oréal. Avec le coronavirus, les activités virtuelles sont devenues plus importantes, ainsi que les initiatives de solidarité avec les personnes travaillant en premières lignes et les associations touchées par la crise», détaille la porte-parole de la start-up de 22 collaborateurs, qui devrait atteindre la trentaine à la fin de l'année. A ce jour, près de 86 000 personnes ont effectué plus de 275 000 heures de bénévolat tandis que plus de 2 millions de francs ont été donnés par les entreprises.

EdouardBolleter
Edouard Bolleter