Ils sont cinq au sein de la petite société sise à Renens, Mymic. L’équipe à la base du projet est composée de quatre designers industriels et d’un ingénieur, venant de France, Belgique et de Suisse. Les fondateurs ont décidé en 2020 de créer un masque durable, personnalisable et efficace contre les virus. Aujourd’hui, les produits sont en test et Mymic vient de se qualifier à la finale mondiale de la compétition Creative Business Cup (organisée par Creative Hub), fin juin.

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Le marché des masques étant déjà bien achalandé, comment Mymic procède-t-elle pour se démarquer? Designer industriel diplômée de l’ECAL en 2012, Laure Gremion a lancé son studio indépendant début 2017. Elle participe à l’aventure Mymic: «Les masques de protection ordinaires constituent des obstacles à la communication non verbale, notamment pour les personnes malentendantes. Quant aux masques jetables, ils ne sont pas durables. Le masque Mymic n’a pas ces défauts.»

Recherche de partenaires

La société vaudoise joue donc la carte de l’originalité. Sur son site internet, les masques sont proposés en sept couleurs, deux motifs de grille et trois types de lanières. Entièrement lavables, les filtres des masques ne sont changés qu’après vingt passages en machine. «Nous avons de bons retours suite aux essais de nos masques par des professionnels. Nous cherchons aujourd’hui des partenaires intéressés par notre projet, que ce soit dans la production ou dans l’innovation», ajoute Laure Gremion. La start-up est également ouverte aux financements extérieurs afin de lancer au plus vite la production de ses masques.

EdouardBolleter
Edouard Bolleter