Après avoir signé un accord avec le géant des télécoms Intelsat et un projet de 30 millions d’euros avec l’Agence spatiale européenne, Swissto12 vient d’annoncer un partenariat avec Inmarsat, leader mondial des communications mobiles par satellite. La start-up lausannoise va livrer à la firme britannique trois petits satellites géostationnaires, dont les premiers seront lancés d’ici à 2026. Ils seront chargés de fournir des services de sécurité dans le suivi d’urgence pour 1,6 million de bateaux et plus de 200 compagnies aériennes. Ils sont dix fois plus petits, cinq fois plus légers et dix fois moins chers que les modèles traditionnels. Leur production a été rendue possible grâce aux techniques d’impression 3D brevetées par Swissto12.

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Connecter des navires ou des avions

«Nos services permettent de connecter des navires ou des avions, leur offrant des communications avec une très haute fiabilité et disponibilité, indique le CEO et cofondateur, Emile de Rijk. Ils peuvent être utilisés pour relayer des signaux de détresse, pour des applications de communications critiques ou de gestion de flottes.» Ils pourront aussi permettre des innovations industrielles dans le suivi des appareils en agriculture ou dans le domaine des systèmes avancés et automatisés de gestion des transports.

L’histoire de Swissto12, spin-off détaché de l’EPFL en 2011, a commencé lorsque Emile de Rijk travaillait sur sa thèse de doctorat en spectroscopie et en imagerie de résonance magnétique. Il souhaitait créer une nouvelle génération d’appareils nécessitant des composants et des systèmes de haute fréquence complexes, ce qui a été rendu possible grâce aux capacités de fabrication de précision et d’impression 3D de l’école. La société détient aujourd’hui plus de 30 brevets dans le domaine des solutions de radiofréquence.

William Türler
William Türler