Coup de tonnerre dans l’écosystème romand des start-up avec l’annonce de la liquidation de Mobbot, une jeune pousse prometteuse créée en 2018 dans la banlieue de Fribourg.

A l’origine, Mobbot, avec son robot articulé, imprimait en 3D des pièces en béton vingt fois plus rapidement qu’avec un système de coffrage ou de préfabrication, pour un prix 40% moins élevé. Cerise sur le gâteau, cette technologie durable permettait également de réduire de 30% les émissions de CO2. Récemment, la start-up avait modifié son modèle d’affaires pour se focaliser sur le contrôle numérique en temps réel de la projection de béton.

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Sa fondatrice, Agnès Petit (photo), diplômée de l’Unil et de l’EPFZ en cosmochimie, avait commencé sa carrière chez Holcim, avant d’être nommée directrice du business development et de l’innovation chez Creabeton. Deux ans après le lancement de Mobbot, elle levait 2,9 millions de francs. Un nouveau tour de table de 5 à 10 millions était prévu pour 2023. Sans succès. Malgré un carnet de commandes plein, l’entreprise a été contrainte de baisser le rideau. Triste fin pour l’une des rares start-up active dans la contech.