La Fédération des entreprises romandes (FER) a lancé en mars dernier un sondage non représentatif sur la durabilité auquel 400 entreprises genevoises ont répondu. Il en ressort que 88% sont sensibles à la problématique du développement durable et que 70% d’entre elles s’engagent sur des actions ponctuelles liées à la durabilité ou prévoient des actions.

Par contre, les entreprises les plus avancées dans le domaine, qui ont déjà une pratique solide, ne dépassent pas les 21,6%. Les risques légaux, de réputation et les prix de l’énergie sont les premiers cités par les entreprises pour motiver leurs actions. Sans surprise, la proportion de répondants qui prête attention à ces risques augmente avec la taille de l’entreprise. L’impact du changement climatique est l’un des risques qui recueillent le moins de voix, indiquant que si le changement climatique est à l’origine de nombreuses modifications législatives ou de risques de réputation, celui-ci n’est que peu considéré comme un risque lui-même. Un tiers des répondants indique avoir un budget dédié à la durabilité, mais il ne dépasse pas 10'000 francs pour deux tiers de ces derniers. Alors pourquoi les actions mises en place sont-elles si timides?

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Le sondage dresse les barrières à franchir comme le manque de temps, de ressources et d’expertise. Pour combler ces lacunes, la FER a réagi en lançant une nouvelle gamme de services pour aider les entreprises à améliorer leur durabilité.