Abo
Formation

Le Valais élargit son offre académique et ses compétences de recherche sur l’énergie et l’eau

Le Valais et l'EPFL ont décidé d'élargir l'offre académique disponible dans le canton. Ce projet d'envergure vise à positionner le Valais comme un véritable pôle de compétences en matière de durabilité.

Le président de l’EPFL Martin Vetterli

Seize chaires sont opérationnelles au sein du campus EPFL Valais Wallis (ici, le président de l’EPFL, Martin Vetterli) et six nouvelles verront le jour à partir de 2032. Le Valais se positionne ainsi en un véritable pôle de compétences en durabilité.

Cyril Zingaro/Keystone

Publicité

L’EPFL et le canton du Valais ont signé le 7 juin dernier la troisième phase de développement de la présence de l’EPFL dans le canton. Leur ambition commune vise à créer un pôle de recherche, d’innovation et de formation d’envergure nationale et internationale autour de la transition énergétique verte.

D’ici à 2032, l’EPFL s’engage à installer six chaires supplémentaires en Valais, dont deux financées par le canton, dans les domaines de l’énergie hydraulique, des systèmes de stockage d’énergie, des interfaces et surfaces de matériaux, de la sédimentation des réservoirs, de la décarbonisation ainsi que des matériaux et systèmes de batteries. Dès 2032, le campus EPFL Valais Wallis comptera ainsi 22 chaires et quatre groupes de recherche en Valais. Depuis 2015, les investissements du canton et la confiance accordés à l’EPFL ont porté leurs fruits. Une étude a démontré que le transfert de technologie s’est renforcé dans les secteurs clés du tissu économique valaisan, et chaque franc investi par le canton a rapporté 3 francs à l’économie locale.

Dans un autre domaine, le pôle d’innovation sur l’eau BlueArk et la HES-SO Valais-Wallis ont annoncé l’union de leurs efforts afin de faire croître les compétences industrielles dans le domaine de la gestion de l’eau. Un contrat de cinq ans a été signé entre ces deux acteurs pour créer le laboratoire STREAM, acronyme de Sustainable Technology REsearch in Aqua Management, qui sera doté d’un budget de 2 millions sur cinq ans. A terme, ce laboratoire compte générer un chiffre d’affaires d’un million par an. Ces initiatives renforcent la position de leader du canton en matière de durabilité.

Contenu Sponsorisé

Publicité