«Tout est à vendre. C’est la loi de la vie», assure l’écrivain français Christian Jacq, Suisse d’adoption. Les clubs de foot n’échappent pas à la règle. Les exemples foisonnent. Cela étant, si le Lausanne-Sport et/ou Neuchâtel Xamax étaient à vendre, cela se saurait. Exemple: le 17 mars dernier, notre confrère 24 heures titrait: «Ineos (du nom du géant britannique de la chimie propriétaire du club) va-t-il quitter le Lausanne-Sport?» A ce jour, la question reste sans réponse.

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A Neuchâtel, où le Vaudois Jean-François Collet, actionnaire majoritaire du club depuis 2019 n’a jamais évoqué cette issue, elle ne se pose pas. Ou différemment plutôt. «Un club comme Xamax doit avoir des ambitions», confiait le coach Anthony Braizat à ArcInfo le 27 décembre dernier. Alors que les souvenirs de l’âge d’or des Rouge et Noir qui tutoyaient le Real Madrid et le Bayern Munich dans un stade comble à la fin des années 1980 hantent encore les travées de la Maladière. «Jeff» Collet, malgré sa bonne volonté, n’a visiblement pas les moyens de lui en donner.

Entre un club qui ne veut pas et celui qui ne peut pas se glisse aujourd’hui un repreneur autoproclamé: l’entrepreneur fribourgeois Pascal Gross, la soixantaine rugissante, à la tête d’un petit empire industriel, passionné de sport et de football, qui se verrait bien relever le défi. «Mes affaires marchent bien, je n’ai pas de descendance directe et j’ai envie de me faire plaisir. Les deux clubs ont une riche histoire qui sommeille et j’ai quelques moyens et des idées pour les réveiller», assure le boss de XXL Group, basé à Ecuvillens, avouant avoir approché les deux clubs. «Juste pour connaître leurs intentions», temporise-t-il. Affaire à suivre...