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Née à l’EPFL, la start-up vaudoise Nu Glass transforme le vitrage en solution de connectivité mobile, ouvrant la voie à des bâtiments plus intelligents et durables.

William Türler
Le CEO de Nu Glass, Luc Burnier, a été nommé EY Entrepreneur Of The Year 2025 dans la catégorie Scale-up Leaders.
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Nu Glass est née de la volonté de résoudre un problème fréquemment rencontré par les pendulaires: la mauvaise réception des ondes mobiles dans les trains. Issue d’une technologie développée à l’EPFL, la société s’attaque à cette problématique en rendant le verre «perméable» aux fréquences des téléphones mobiles, sans avoir besoin d’installer des répéteurs ou des équipements énergivores. Elle développe ses propres robots lasers, conçus pour appliquer sur site un traitement unique de gravure sur les vitrages. «Ces machines de haute précision permettent de transformer le verre afin qu’il laisse passer les ondes mobiles, tout en conservant ses propriétés d’isolation thermique et acoustique», explique le CEO, Luc Burnier. Le laser grave à la surface des vitres un motif microscopique, invisible à l’œil nu. Il agit comme une «porte invisible» laissant passer les signaux 4G et 5G sans altérer la transparence.
Après un déploiement en Suisse et en France, la start-up, qui compte une vingtaine de collaborateurs, vise d’autres pays européens. Elle finalise actuellement le développement d’un nouveau robot laser spécialement conçu pour les vitrages de bâtiments. «Ce nouvel outil permettra d’intervenir rapidement et à grande échelle sur des façades vitrées, ouvrant la voie à une connectivité mobile performante dans les immeubles de bureaux et les espaces publics, sans travaux lourds ni impact environnemental», ajoute-t-il.
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