L’entrepreneur vaudois Gabriel Burger relance la marque historique VAC

Gabriel Burger s’est fait une spécialité de ranimer des marques historiques: après Realdeals.ch voilà cinq ans, le quadragénaire vaudois vient de ramener VAC à la vie. «Et les premiers résultats sont plus qu’encourageants! En moins d’un mois, on avait déjà plus de 5000 commandes et 1000 visiteurs par jour sur le site», se réjouit-il. «Les plus de 40 ans connaissent VAC, qui a été la première société à faire de la correspondance en Suisse. Les moins de 30 ans, pas encore, mais on s’y attelle», sourit celui qui ne va pas relancer le fameux catalogue qui trônait sur toutes les tables. «Beaucoup de sociétés ont peiné à prendre le virage du numérique à la fin des années 1990. Aujourd’hui, on fait revivre VAC en appliquant la même recette que pour Realdeals.ch, dont le chiffre d’affaires a été multiplié par six», enchaîne Gabriel Burger, qui mise beaucoup sur les synergies entre ces deux sociétés, auxquelles il faut rajouter Swiss ProLine.

«Mon objectif est de créer un écosystème. Realdeals.ch est plus dans l’événementiel, VAC dans la vente d’objets et le déstockage, et SwissProLine est ma marque, 100% suisse. Toutes suivent le même fonctionnement: pas de bureau physique, pas de magasin, tout se passe online», explique le Vaudois, qui emploie une quinzaine de collaborateurs. Cet écosystème, justement, comment compte-t-il le développer? «En faisant travailler les trois marques ensemble et, peut-être, en en rajoutant une à l’avenir, dans le domaine du loisir», espère Gabriel Burger. VAC revient donc sur le devant de la scène après en avoir complètement disparu… et pour rien. «La marque était à l’abandon, son nom de domaine était libre. Au vu de sa notoriété, c’était une bonne idée.» D’autant qu’elle s’inscrit dans un combat qui lui est cher: rendre abordables des produits de qualité, de marque ou non. «Avec Realdeals.ch ou VAC, la philosophie est la même: que toutes les classes sociales puissent profiter de bonnes affaires malgré l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat.»