Le métier dont vous rêviez enfant?
Pilote d’avion. Oui, on est loin de la génétique! Mais ma mère m’avait catégoriquement interdit deux métiers: pilote et prêtre. Elle souhaitait visiblement plus de connexion avec la terre qu’avec les cieux.

Quelle est votre idée du bonheur?
Un sentiment bonifié par sa simplicité. Comme un moment avec un groupe d’amis qui s’apprécient, ne se mentent pas et qui sont heureux d’être ensemble.

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Un talent caché?
La cuisine, talent qui a bien été panaché au fil de mon expatriation; une large palette qui va du houmous au tiramisu.

Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Si j’avais le choix, cela serait une grande tablée à la libanaise, mes racines. Mais si je devais choisir trois convives, ce serait Oum Kalthoum, Jacques Brel et Beyoncé.  J’ai une question brûlante à poser à chacun d’eux.

La chanteuse américaine Beyoncé.

L’accessoire mode ou le vêtement que vous adorez porter?
Les belles montres ont pour moi une place particulière, pas nécessairement luxueuses, mais belles et techniques.

Votre mets et votre vin favoris?
Méditerranéen un jour, méditerranéen toujours. Je dirais un bon taboulé libanais, le seul par ailleurs, qui accompagne un poulpe mariné à l’ail et à la coriandre. Le tout arrosé d’un primitivo italien.

Votre principal trait de caractère?
L’ouverture. Mon parcours de vie y a été pour quelque chose. Trois formations professionnelles dans trois pays, une expatriation plus ou moins forcée… ça forme et force à une ouverture certaine de l’esprit. Ouverture et patience ont forgé la personne que je suis aujourd’hui.

Votre plus grande réussite?
Mon pilier dans la vie, ma famille. Mon mariage avec l’amour de ma vie et nos deux magnifiques enfants.

Votre meilleur souvenir de vacances?
Une île grecque, une semaine entre famille et travail, mon épouse et moi en amoureux. Un délice.

Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Une femme certainement. Je pense à Gisèle Halimi, elle représente tant de valeurs et de combats qui me sont chers. Sur un billet de valeur moyenne, pour qu’il soit vu par le plus grand nombre.

L’avocate et militante féministe Gisèle Halimi

La plus grande découverte de ces cent dernières années?
Il y en a certainement une dans chaque domaine de la science, mais je ne peux oublier le mien. Alors sans hésitation, le séquençage du génome humain qui a ouvert tout un univers pour une meilleure santé pour tous.

Votre dernière fête trop arrosée?
Le dîner de mariage d’un de mes meilleurs amis, une tablée très intimiste où la sobriété n’était pas de rigueur.

Votre dernier engagement politique?

Je n’ai pas la prétention d’appeler mes convictions des engagements à proprement dit, mais je dirais la cause des femmes ainsi que la tolérance envers la diversité.

Votre moyen de transport de prédilection?
Je suis un grand fan des trains et fidèle usager des CFF. Je rêve par ailleurs d’un voyage à bord de l’Orient-Express.

L’Orient-Express

L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Je suis un grand fan de jazz oriental et, dans ce registre, Rabih Abou-Khalil a un talent unique… le kif.

Votre série ou votre film préféré?
Dernièrement la série Greenleaf m’a particulièrement captivé. Sinon, Underground de Kusturica restera pour moi un des films qui m’ont le plus touché.

Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
«Ça valait bien le coup de vivre, n’est-ce pas?»