Le métier dont vous rêviez enfant?
Je rêvais d’être chocolatier. Le chocolat, c’est une matière incroyable, vivante, et le sucre, tous les enfants aiment ça!
Quelle est votre idée du bonheur?
Faire ce qu’on aime et être bien entouré. Cela vaut aussi bien pour le travail – quand on a une belle équipe et que tout marche bien, cela rend heureux – que dans le privé, comme passer Noël en famille ou aller pêcher avec un copain.
Votre juron préféré?
Je dois avouer que je dis souvent bordel de merde! J’aime bien aussi nom de bleu, qui est typiquement romand, et que ma petite fille de 4 ans répète en disant nord de bleu!
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
Winston Churchill, pour son esprit brillant, son caractère entier et son goût pour la bonne chère, parfois avec excès. Leonardo da Vinci, dont j’admire le génie, à la fois artistique et technique. Et enfin Bruce Wayne, le seul super-héros sans superpouvoirs, qui reste humain, avec ses failles et son côté sombre.
A sa table imaginaire mangerait Winston Churchill.
Votre mets et votre vin favoris?
Les cornettes au jambon et à la truffe. Quant au vin, je dirais du champagne. J’adore le champagne, je pourrais en boire tous les jours, avec une préférence pour la cuvée Fidèle de Vouette & Sorbée.
Votre principal trait de caractère?
Difficile de se définir soi-même, mais pourquoi pas rigolo, marrant. J’aime faire des blagues et que les gens rigolent autour de moi.
Votre plus grande peur?
L’échec. Non, plus que l’échec, décevoir les gens que j’aime et qui comptent sur moi.
Votre plus grande réussite?
Mes deux enfants, Agathe, 4 ans, et Gaspard, 1 an et demi. Autant dire que ma vie est bien remplie. Il n’y a aucune place pour l’improvisation.
L’accessoire de mode ou le vêtement que vous adorez porter?
Je ne me sépare jamais de ma montre, une Omega Seamaster Co-Axial 600 mètres. Elle m’a été offerte par Benoît Violier quand j’ai travaillé avec lui en tant que Meilleur ouvrier de France.
Il ne se sépare jamais de sa montre Omega.
Quelles sont pour vous les vacances idéales?
Nous allons bientôt pouvoir recommencer à faire de grands voyages en famille et j’aimerais retourner au Japon. Ou au Canada. Mais au-delà des pays, de belles vacances, c’est découvrir de beaux endroits, bien entourés, et où l’on mange bien.
Quel a été le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?
Une parure pour mon épouse, Sabine, pour la naissance de notre fils.
Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Philippe Rochat, avec qui j’ai aussi travaillé. Un chef très charismatique, qui a apporté beaucoup à la gastronomie suisse.
Votre dernière fête trop arrosée?
Nous avons fêté avec l’équipe quand nous avons appris pour la distinction du GaultMillau. Avec du champagne, bien sûr.
L’artiste qui vous touche ou vous inspire?
Daft Punk. J’adore leur musique, leur originalité. Ils n’ont jamais rien fait comme les autres. Je les écoute souvent quand je crée une recette, c’est très inspirant. Du reste, à part durant le service, il y a toujours de la musique dans les cuisines. Chacun y va de sa playlist.
Votre série ou votre film préféré?
Je suis un grand fan de la saga Star Wars. Quelques figurines trônent aussi en cuisine et sont mises en avant selon l’humeur du jour, Yoda, R2-D2 et, pour les gros services, Dark Vador!
Benoît Carcenat est un grand fan de «Star Wars».
Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?
«Tu n’as pas fini, redescends!» Il y a encore tellement de choses que j’aimerais encore faire, il faudrait plusieurs vies. La sculpture, la peinture, le dessin, pour ne citer qu’eux.
