Le métier dont vous rêviez enfant?

Mon papa avait un garage et, quand je donnais des coups de main, j’avais droit à un «p’tit sou». Je disais que ce serait un jour pour m’acheter une Porsche. Je voulais aussi travailler pour cette marque, par exemple comme ingénieur.

Quelle est votre idée du bonheur?

Avoir la chance de partager sa vie avec quelqu’un qui me laisse beaucoup de liberté, qui me supporte, qui m’écoute, qui prend soin de moi, qui me canalise et qui me fait ouvrir les yeux sur certaines choses grâce à sa sensibilité, tout ça dans une forme de simplicité qui fait du bien.

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Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?

Michael Schumacher, Eros Ramazzotti et Alberto Tomba.

L’accessoire de mode ou le vêtement que vous adorez porter?

Une paire de sneakers On, qui se prêtent à toutes les situations tout en étant très confortables.

Votre principal trait de caractère?

J’aime relier les gens entre eux et me nourrir de leurs expériences. Je dirais donc «curiosité connectante», mais toujours avec un brin d’hyperactivité omniprésent…

Votre plus grande peur?

Pour moi, c’est l’après-mort, ne pas savoir, fermer les yeux et se dire qu’il n’y aura plus rien et que ce ne sont ni des vacances ni un congé sabbatique après lesquels on revient...

Votre plus grande réussite?

De m’être lancé dans le rachat de ma société alors que j’avais toujours dit à mes parents, eux-mêmes à leur compte, que je ne me voyais pas forcément à la tête de ma propre entreprise. Et en parallèle de cela, faire le maximum, jour après jour, pour insuffler un team spirit, sans être tout le temps auprès de mes collaborateurs, l’entreprise étant à Bienne et mon domicile en région lausannoise.

La plus grande découverte de ces cent dernières années?

Le GPS embarqué dans les automobiles. Je me souviens encore du temps où, lorsque mes parents vendaient une voiture, ils glissaient toujours comme cadeau une carte nationale au 1:25 000 dans le vide-poche.

L’artiste qui vous touche ou vous inspire?

J’ai fait la connaissance d’un artiste-humoriste vaudois nommé Robin Chessex il y a quelques années par un ami commun malheureusement décédé bien trop tôt. J’aime sa sincérité, son autodérision, sa légèreté, qu’on a pu voir dans son premier one man show en début d’année.

Quel a été le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?

J’ai de la peine à dépenser sans compter mais le dernier plaisir personnel était une montre de manufacture suisse.

Un homme ou une femme pour illustrer un nouveau billet de banque?

La petite dame du Capitole. Je me souviens, comme beaucoup de Lausannois, de cette personne à la caisse de son cinéma. Je trouve magnifique les travaux ayant permis de redonner une nouvelle vie à cet endroit historique.

Quelles sont les vacances idéales?

De pouvoir déconnecter, ce que j’avoue ne pas savoir trop bien faire. Plutôt en couple, en famille ou en petit comité.

Votre dernière fête trop arrosée?

Je dirais les 60 ans d’un ami du côté de Crans-Montana. Nous nous étions donné bonne conscience en faisant une randonnée durant la matinée, avec une halte «blanc-raclette» de 12 h à 15 h, et la soirée avec extinction des feux vers 5 heures du matin.

Votre série ou votre film préféré?

Je n’ai que très peu le temps de me poser devant un écran. Peut-être Le Grand Bleu, que je n’ai pas revu depuis bien trop longtemps. Et MacGyver, la série qui a tant bercé ma jeunesse.

Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire?

Ah voilà… tu tombes bien… c’était un peu, beaucoup trop calme…