Si vous ne faisiez pas ce métier aujourd’hui, que seriez-vous?
Je serais photographe, c’est le métier que j’ai pratiqué pendant plus de trente ans.
Les valeurs qui vous sont essentielles?
La loyauté, l’honnêteté et la fidélité. J’aime les gens qui sont sérieux, mais qui ne se prennent pas au sérieux.
Le premier argent que vous avez gagné?
Mon salaire d’apprenti en 1968, 70 francs par mois (!), que j’ai gardé et économisé pour me payer mon premier appareil photo reflex Nikon F1.
Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?
J’aime découvrir de nouvelles personnes, surtout si elles ont un parcours de vie intéressant. Je suis curieux de tout et si une personne peut me faire découvrir de nouveaux horizons, j’en suis ravi.
Votre plus grand regret?
Je n’ai pas de grand regret. Je prends la vie avec toutes ses opportunités car c’est le perpétuel challenge qui la rend intéressante.
Si vous deviez quitter la Suisse, où vous installeriez-vous?
J’ai beaucoup voyagé, dans de nombreux pays, mais je me sens très bien en Suisse. Je pourrais toutefois vivre en Italie car c’est un pays où la culture est très présente, y compris dans les assiettes – je suis fan de cette cuisine.
Qu’est-ce qui vous fait peur dans le monde actuel?
L’égoïsme, l’intolérance et le manque d’éducation ou de savoir-vivre. Ce qui engendre des conflits et le manque de dialogue.
Le dernier restaurant qui vous a impressionné?
Le Café Suisse de Marie Robert à Bex. J’y ai trouvé de l’originalité autant dans les plats que dans leurs présentations.
L’artiste dont vous aimeriez acheter une œuvre si vous en aviez les moyens?
Un tableau de Diego Rivera.
Le meilleur livre que vous avez lu ces derniers temps?
Je lis très peu mais j’aime les sagas familiales et les romans policiers.
Le film ou la série qui vous a marqué?
Un film que je viens de revoir, Le dernier samouraï, avec Tom Cruise. J’aime le Japon et ses traditions.
La qualité que vous admirez chez un entrepreneur ou un dirigeant?
C’est la capacité d’entreprendre et de décider, même si cela peut comporter certains risques, et la faculté d’innover. Savoir se renouveler, accepter les défaites et se relancer en tirant des leçons de ses échecs. S’adapter aussi bien aux évolutions de sa branche qu’aux tendances mondiales qui pourraient influencer à court ou à moyen terme son entreprise.
Votre moyen de transport de prédilection?
J’aime bien la moto. Je prends également très volontiers le train.
Un seul objet sur une île déserte, lequel?
Un couteau suisse!
Le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?
Un Leica Q3 pour me remettre à la photo, que j’ai un peu abandonnée ces dernières années.
Qu’est-ce qui peut vous faire sortir de vos gonds?
La connerie de certaines personnes qui, de par leurs fonctions, vous imposent des règles dont elles n’ont elles-mêmes aucune idée ni compétence.
La plus grande découverte de ces cent dernières années?
Je pense à l’informatique avec toutes ses extensions et innovations, même les pires dont on ne connaît pas encore les dérives possibles, telles que l’IA.
Si Dieu existe, après votre mort, qu’aimeriez--vous l’entendre vous dire?
Peut-être pas spécifiquement à mon intention, plutôt de manière générale: «Vous, en bas… au lieu de vous jalouser, de vous bagarrer, de vous détruire, si vous pensiez simplement à VIVRE?»