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Sur le vif

«Etre toujours loyal et refuser l’injustice»

Au service de son club de cœur, le LHC, depuis près de dix-huit ans, Chris Wolf a d’abord occupé le poste de directeur commercial et marketing avant de devenir CEO, il y a quatre ans. Passionné par son métier et sa famille, ce mélomane est aussi un pur épicurien.

Chris Wolf

Chris Wolf est le CEO du LHC.

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Si vous ne faisiez pas ce métier aujourd’hui, que seriez-vous?

Pianiste dans un bar à New York dans les années 1980, reprenant Piano Man de Billy Joel.

Les valeurs qui vous sont essentielles?

Respecter les autres, rester curieux du monde, s’engager pleinement et être loyal en toutes circonstances et surtout continuer à refuser l’injustice!

Le premier argent gagné?

A 16 ans, en livrant les premières télés couleur et magnétoscopes pour financer mes déplacements en bateau pour Evian… quand je faisais mes débuts comme animateur radio.

Trois invités, réels ou fictifs, pour un dîner idéal?

Un tête-à-tête au bord d’une piscine avec Romy Schneider, pendant que David Bowie et Vanessa Paradis reprennent You Can’t Always Get What You Want.

Votre plus grand regret?

J’en ai deux: ne pas savoir jouer du piano et ne pas avoir eu la chance d’évoluer au LHC, à l’aile droite de la GDF (ligne mythique du club en 1978).

La qualité que vous admirez chez un entrepreneur ou un dirigeant?

La capacité à se tromper, à se remettre en question et à ne JAMAIS rien lâcher!

Une œuvre artistique?

Dustheads de Jean-Michel Basquiat.

L’entrepreneur que vous admirez?

Steve Jobs m’a marqué par sa ténacité, son retour après l’échec et son sens du détail pour chacun de ses produits.

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Qu’est-ce qui peut vous faire sortir de vos gonds?

Les portes fermées, la bureaucratie qui s’emballe… et les gens qui pensent qu’un risque, ça n’en vaut jamais la peine.

Le meilleur livre que vous avez lu ces derniers temps?

J’ai toujours préféré l’audio: cet été, j’ai voyagé le temps d’une journée avec George Sand, c’était merveilleux. L’angle éco, Philippe Caverivière… et bien sûr le Big 5 de L’Equipe sont dans ma playlist.

Le film qui vous a marqué?

Impossible de n’en citer qu’un: Pulp Fiction, Le cinquième élément, Le parrain, La liste de Schindler, La vita è bella, Usual Suspects et Orange mécanique.

Le dernier restaurant qui vous a impressionné?

Je suis toujours ému par la cuisine de Franck Giovannini, mais je reste un amoureux des grands classiques: les pâtes à la Grappe d’Or, le tournedos au Café du Léman ou la fondue au Tsalè.

Qu’est-ce qui vous fait peur dans le monde actuel?

Que la bêtise et le racisme étouffent la tolérance et la curiosité.

Si vous deviez quitter la Suisse, où vous installeriez-vous?

L’Italie pour sa beauté, sa culture, sa cuisine, ses vins et sa folie joyeuse.

Un seul objet sur une île déserte, lequel?

Un iPod de première génération rempli de tous les albums de David Bowie.

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Votre moyen de transport préféré?

J’ai été l’un des premiers à rouler en Tesla (2013), mais maintenant je dois absolument acheter un vélo électrique, j’aime tellement cette sensation.

La plus grande découverte de ces cent dernières années?

La naissance de mon fils en premier, internet ensuite, parce qu’il a rendu l’information accessible à tous. Et l’énergie solaire, qui nous offre une chance unique de bâtir un avenir plus respectueux.

Le dernier achat pour lequel vous avez dépensé sans compter?

J’ai fait un don à la Fondation Solyna pour soutenir les filles «trafiquées et abusées» du Cambodge. Je suis parrain deux fois. Je les soutiens de tout mon cœur.

Votre dernière fête trop arrosée?

Quatre amis, une campagne, des tournesols, des Limoncello Spritz (prosecco, romarin, citron) et moi en barman improvisé! Résultat: une soirée parfaite et un lendemain très incertain…

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