«Plus jeune, j’étais un élève très dissipé. Je n’acceptais pas qu’on me donne des ordres. Je me suis même fait virer du collège à Lausanne et terminé en 8e année. Mes parents étaient très inquiets au sujet de mon avenir. Pour les rassurer, j’ai fait un préapprentissage, puis un apprentissage au sein d’une usine en tant que constructeur d’appareils industriels. Dès la première année, j’ai senti que je n’étais pas fait pour travailler pour quelqu’un d’autre. J’avais déjà l’intuition qu’un jour je serais mon propre patron. Mais je ne savais pas encore dans quel domaine, ni comment j’allais m’y prendre.

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J’ai ensuite travaillé dans la sécurité au CHUV et pour différentes missions externes. C’est à cette occasion que j’ai rencontré un entrepreneur actif dans l’immobilier. Il m’a pris sous son aile au sein de son entreprise. C’est lui qui m’a donné le déclic sur l’entrepreneuriat, ainsi que mes premières bases dans le domaine de l’immobilier et dans la vente. J’ai alors été touché par des problèmes de santé assez sérieux: une septicémie, causée par une infection d’un rein, qu’on a dû me retirer… A l’hôpital, j’ai pris conscience que je ne menais pas la vie que je désirais, que je travaillais en tant que salarié à cause de la pression du système et de celle de mon entourage. Après mon rétablissement, j’ai malgré tout recherché et trouvé un nouvel emploi au sein d’une banque. En parallèle, j’en apprenais davantage sur la création d’entreprise en regardant des vidéos sur YouTube et en lisant des livres d’entrepreneurs à succès.

Mon état d’esprit a peu à peu évolué. Je n’avais pas encore les actions concrètes, mais, dans mon cerveau, cela commençait à changer. J’ai alors connu à nouveau de graves problèmes de santé: une péritonite, qui m’a amené une seconde fois à deux doigts de la mort. J’ai eu droit à deux nouvelles opérations, ce qui faisait cinq au total avec les précédentes…

De retour à la banque, j’étais à 20% de mes capacités physiques. Là, je me suis dit que c’était définitivement fini et que je ne travaillerais plus jamais pour personne, que j’allais enfin tout entreprendre pour atteindre mes rêves et mes objectifs. En 2018, j’ai lancé mes premières activités immobilières, puis, en 2019, avec un associé, l’une de mes premières boîtes, Ouimo, une agence immobilière 2.0.

Aujourd’hui, je suis actif et associé dans cinq entreprises spécialisées dans l’investissement, la rénovation, la promotion, le courtage, la formation, le coaching et l’accompagnement d’entrepreneurs. Cela demande beaucoup d’efforts, de discipline et de rigueur. Ce qui m’anime, c’est la création et l’optimisation plus que l’opérationnel. J’ai toujours voulu que mes sociétés soient à mon service, et non le contraire. Je peux travailler en nomade depuis où je le souhaite, ce qui me laisse du temps pour voyager et aussi pour continuer le fitness, deux fois par jour. C’était l’un de mes objectifs initiaux: être libre d’un point de vue géographique, temporel et financier. C’est désormais le cas!»

William Türler
William Türler