Le Tessin voudrait interdire de licencier une mère au cours de la première année de vie de son enfant. Au cours des douze premiers mois, les mères devraient également bénéficier d'un congé sans solde équivalent à une réduction maximale de 30% de leur taux d'occupation.
Pour la commission, il n'y a pas lieu de renforcer la protection. Les études montrent que dans la grande majorité des cas, les mères trouvent un accord à l'amiable avec leur employeur, indiquent vendredi les services du Parlement.
Une minorité de la commission soutient le texte. Selon elle, beaucoup de jeunes mères démissionnent après y avoir été invitées par leur entreprise ou parce qu'elles n'ont pas pu réduire leur taux d'occupation. Ces cas ne sont pas pris en compte par les études.
Le Conseil des Etats se penchera sur l'initiative lors de la session d'hiver.