Les bases légales doivent être remaniées, reconnait vendredi la commission. Différents acteurs de l’administration fédérale, du Parlement ou des cantons s’attellent d'ailleurs à tirer les enseignements de la pandémie de Covid-19, encore non achevée.

Ce vaste travail d’analyse devrait porter non seulement sur des questions de politique sanitaire, mais aussi sur des aspects relatifs aux institutions politiques et à la politique sociale, rappelle la commission. La motion, dont l’optique est plus étroite, n’est elle pas judicieuse.

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Pas d'aide fédérale pour les hôpitaux

La commission rejette également, par 9 voix contre 3, quatre initiatives cantonales, demandant que la Confédération participe aux pertes engendrées par les hôpitaux et les cliniques, en raison de l’interdiction des interventions électives prononcée au printemps 2020. Il incombe aux cantons de mettre à disposition les capacités hospitalières nécessaires à la lutte contre la pandémie, souligne la commission.

Face à une crise, tous les niveaux étatiques doivent fournir leur part d’efforts, ajoute-t-elle. Or la Confédération a jusqu’à présent assumé 80% des coûts totaux de la pandémie.

Suivi scientifique du Covid-long

A l'inverse, la commission approuve, par 10 voix contre 3, une motion du National, visant à instaurer un suivi scientifique des cas de "Covid-long". Des fonds suffisants devraient être mis à disposition des chercheurs.

Lors de la mise en ½uvre de l'intervention, il faudra tenir compte non seulement de la recherche, mais également des possibilités de traitement, insiste la commission. Un intérêt tout particulier devra être porté aux séquelles à long terme du Covid-19 et au syndrome de fatigue chronique.

A
ats