Le groupe souhaite simplifier sa structure et "aligner sa résidence fiscale avec le pays dans lequel il est enregistré, le Royaume-Uni", où il relocaliserait aussi ses instances dirigeantes, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Le gouvernement néerlandais s'est dit lundi "désagréablement surpris par cela. Le gouvernement regrette profondément" cette annonce du groupe anglo-néerlandais, a déclaré le ministre des Affaires économiques, Stef Blok, sur Twitter.

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Royal Dutch serait retiré du nom pour la première fois en 130 ans.

"Nous sommes en discussions avec Shell au sujet des implications de ce transfert en terme d'emplois, de décision d'investissements à caractère stratégique ou de durabilité", a ajouté M. Blok, qui y voit des points "extrêmement importants".

Les actionnaires devront se prononcer le 10 décembre au cours d'une assemblée générale à Rotterdam, aux Pays-Bas, sur les modifications proposées, qui incluent aussi la création d'une série unique d'actions, alors que le groupe était coté jusqu'ici des actions Class A et Class B.

Un porte-parole du groupe, contacté par l'AFP, a précisé que les actionnaires se prononceront sur la fin de l'obligation pour le groupe d'avoir son siège aux Pays-Bas, ce qui pourrait se traduire par son transfert vers le Royaume-Uni.

Les actions class A du groupe étaient lundi matin en hausse de 2,22% à 1,677,60 pence lundi matin à la Bourse de Londres, tandis que les actions class B gagnaient 1,91% à 1,688,60 pence vers 09h30 GMT.

Il s'agit de "simplifier la structure de l'actionnariat" pour "renforcer la compétitivité de Shell", au bénéfice à la fois des actionnaires et des objectifs environnementaux de Shell, affirme l'entreprise, qui précise que ses actions resteront cotées à Amsterdam, Londres et New York.

"Shell est fier de son héritage anglo-néerlandais et continuera d'être un employeur important et de maintenir une présence importante aux Pays-Bas", assure encore le groupe dans son communiqué.

A
ats