"Nous avons ainsi éradiqué des maladies comme la variole et la poliomyélite", explique M. Cassis dans un entretien diffusé par les journaux du groupe de presse CH-Media. Une telle obligation de vaccination ne se justifie toutefois pas actuellement, ajoute-t-il.

Elle ne serait pas proportionnée et serait une atteinte massive à la liberté individuelle, poursuit-il. "Mais si le nombre de décès augmentait soudain fortement, il faudrait alors envisager une vaccination obligatoire en dernier recours".

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Démocratie directe et pandémie

Le ministre des affaires étrangères reconnaît qu'il faudrait avancer plus rapidement avec la dose de rappel contre le Covid-19. "La démocratie directe est une chose merveilleuse, mais elle n'est pas forcément le meilleur instrument pour maîtriser une pandémie".

Celui qui sera président de la Confédération l'an prochain rappelle que le Conseil fédéral pèse soigneusement le pour et le contre de chaque mesure visant à endiguer le coronavirus. Il ne s'agit pas seulement de questions médicales, mais aussi de questions sociales, ajoute-t-il.

En tant qu'ancien médecin cantonal, il a appris à faire preuve de patience envers les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner, indique M. Cassis. Mais, précise-t-il, les non-vaccinés représentent actuellement plus de 70% des patients atteints par la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19).

A
ats