Elle compte proposer une offre de réembauche aux ex-employés concernés, a indiqué mardi à AWP la filiale de Lufthansa, confirmant un article du quotidien Blick.

Swiss a informé ses employés dans une lettre interne qu'elle comptait envoyer en janvier une offre de réembauche aux 334 ex-employés récemment licenciés dans le cadre du programme de restructuration post-pandémique. Les hôtesses de l'air et stewards concernés pourraient ainsi renfiler leurs tenues de vol dès le mois d'avril, pouvait-on lire mardi dans le quotidien Blick.

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Pénurie de personnel

Le transporteur national a confirmé l'information à AWP. En plus de l'offre de réembauche, les collaborateurs ont également la possibilité d'augmenter leur temps de travail.

La compagnie manque en effet de personnel depuis l'automne, selon Sandrine Nikolic-Fuss, directrice du syndicat du personnel de cabine Kapers. "Nous manquons de membres d'équipage en décembre, nous le ressentons", a-t-elle assuré à Blick.

Swiss n'avait pas anticipé cette situation: "Nous enregistrons plus de départs parmi le personnel de cabine que ce qui était prévisible lors du printemps dernier", a indiqué un porte-parole de l'entreprise.

Vague de départs imprévue

Les demandes de retraites anticipées ont été notamment plus nombreuses que prévu. En plus, l'obligation vaccinale promulguée par Swiss, entrée en vigueur en décembre, risque d'entraîner une nouvelle vague de départ, ce qui n'était pas non plus prévisible au printemps dernier. En tout, 200 collaborateurs seraient opposés au vaccin, un chiffre que la compagnie aérienne n'a ni confirmé ni infirmé, mais qui serait supérieur à ses estimations.

Auprès d'AWP, un porte-parole évoque un "nombre à trois chiffres dans le bas de la fourchette", précisant que l'entreprise est en discussion avec les employés concernés pour trouver des solutions, sachant que les indécis ont la possibilité de suspendre leur contrat de travail pour une année, le temps de prendre une décision.

"Kapers avait déjà indiqué au cours du processus de consultation que les effectifs seraient trop bas. C'est pourquoi nous étions d'avis dès le départ que ces suppressions de postes étaient inutiles", souligne Mme Nikolic-Fuss.

Elle compte proposer une offre de réembauche aux ex-employés concernés, a indiqué mardi à AWP la filiale de Lufthansa, confirmant un article du quotidien Tages-Anzeiger.

Swiss a informé ses employés dans une lettre interne qu'elle comptait envoyer en janvier une offre de réembauche aux 334 ex-employés récemment licenciés dans le cadre du programme de restructuration post-pandémique. Les hôtesses de l'air et stewards concernés pourraient ainsi renfiler leurs tenues de vol dès le mois d'avril, pouvait-on lire mardi dans le quotidien zurichois.

Pénurie de personnel

Le transporteur national a confirmé l'information à AWP. En plus de l'offre de réembauche, les collaborateurs ont également la possibilité d'augmenter leur temps de travail.

La compagnie manque en effet de personnel depuis l'automne, selon Sandrine Nikolic-Fuss, directrice du syndicat du personnel de cabine Kapers. "Nous manquons de membres d'équipage en décembre, nous le ressentons", a-t-elle assuré au Tagi.

Swiss n'avait pas anticipé cette situation: "Nous enregistrons plus de départs parmi le personnel de cabine que ce qui était prévisible lors du printemps dernier", a indiqué un porte-parole de l'entreprise.

Vague de départs imprévue

Les demandes de retraites anticipées ont été notamment plus nombreuses que prévu. En plus, l'obligation vaccinale promulguée par Swiss, entrée en vigueur en décembre, risque d'entraîner une nouvelle vague de départ, ce qui n'était pas non plus prévisible au printemps dernier. En tout, 200 collaborateurs seraient opposés au vaccin, un chiffre que la compagnie aérienne n'a ni confirmé ni infirmé, mais qui serait supérieur à ses estimations.

Auprès d'AWP, un porte-parole évoque un "nombre à trois chiffres dans le bas de la fourchette", précisant que l'entreprise est en discussion avec les employés concernés pour trouver des solutions, sachant que les indécis ont la possibilité de suspendre leur contrat de travail pour une année, le temps de prendre une décision.

"Kapers avait déjà indiqué au cours du processus de consultation que les effectifs seraient trop bas. C'est pourquoi nous étions d'avis dès le départ que ces suppressions de postes étaient inutiles", souligne Mme Nikolic-Fuss.